Pendant le weekend

1864 Lundi 19 Juillet 2021

 

 

 

c’est sans image – hier et avant hier, des tours en ville – on allait au cinéma

on était revenus – il y a des images mais c’est sans image, pourtant, de la cérémonie de vendredi – on est atteints – sur le sol du jardin, mardi, on a épandu le contenu de notre verre de vin, on pensait à cette montagne, à ces cailloux, à ces sommets – mais enfin, après un éprouvant voyage, on a déposé tout ça sur le sol – dans le frigo se trouvait une boite de pois chiches –

un texto pour une recette (ici, E. du côté de Libourne; là A. du côté de la cité gasconne (son pavé, ses trottoirs éventrés sur les tuyaux du gaz) : on rajoute DE L’EAU ???) une merveille (la chance du débutant en houmos)

 

 

 

 

 

 

 

travelling avant augmenté d’un pano droite gauche – c’était au Louxor, on y vit « Annette » (Léos Carax, 2021) (bien (trop bien : l’image) sauf la musique – c’est embêtant pour un film musical, je sais bien, mais les Sparks (qui ont œuvré parait-il au scénario aussi) n’ont pas l’ampleur, l’envergure, le lyrisme nécessaires – j’ai rêvé à ce qu’en aurait pondu Freddy Mercury…) (les acteurs premiers rôles sont formidables) – back longuement à pied

le monde des rues (la Chapelle à la nuit, qu’est-ce qu’il peut y avoir de plus beau au monde ?

le monde bouge (on a appris la maladie de H. qui s’est réfugié avec sa tendre et chère à Ledru-Rollin, on était content puisqu’ils avaient trouvé un logement dans un quartier sympathique, mais non, ce n’était pas une bonne nouvelle, non) il faut la doubler mon petit

toutes les officines sri-lankaises avaient baissé leur rideau de fer… bah…  on apprenait que le jury de Cannes s’était complètement fourvoyé (OSEF on n’ira pas c’est pas plus compliqué, c’est une édition d’été qui chevauche Avignon, chacun son truc, hein) dans l’attribution de son or (furieusement tendance : ne pas manquer la mode, le train qui passe, la demande) (absurde) – une idée de réaliser les sentimenthèques (quel mot absurde…) (et moche avec ça) en une seule liste – tu y regarderas à deux fois mon chéri, vu qu’à l’heure qu’il est, on compte soixante-dix-sept contributions, soit un millier d’entrées au bas mot) (j’ai bien d’autres choses à faire, je vais voir, jte dirai) – non, décidément, Juillet non (il faut écrire cependant, et puis vivre)

 

au cinéma : Les deux Alfred (Bruno Podalydès, 2020) nul
Volare (Tutto il mio folle amore – Gabriele Salvatores, 2019) sympathique et drôle

 

 

 

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2 Comments

    n’ai presque rien lu et encore moins vu de Cannes, juste assez pour penser que Annette semble (pour la musique ne saurais dire) ce que vous dites et que, sauf ceux qui jugent femme jeune donc bon le palmarès est à côté de ce qu’il aurait dû être (le féminisme dans sa forme actuelle aurait comme une tendance à m’agacer)

  • Je n’ai pas regardé la cérémonie (je préfère le film) de Cannes et « la bourde » du sympathique Spike Lee, un peu à côté de ses pompes, si j’ose dire.

    Tant qu’il y aura des trains (beau titre, non ?), il y aura des ponts avec des gros boulons même si la répétition procède parfois du terrassement.

    Je ne suis pas allé au cinéma mais j’ai vu la mer récemment : un film en plein air dont on ignore tout de l’identité du metteur en scène ! 🙂