Pendant le weekend

1883 Samedi 7 Août 2021

 

 

 

j’allai chez le farmacien – une jeune femme presque accorte voulut me vendre un produit sous un conditionnement inadéquat (que ces choses-là sont belles) pour trois ou quatre fois le prix auquel je m’attendais (pour y avoir été confronté la fois précédente, il y a de cela un ou deux ans peut-être – je ne suis pas fan de ce genre médecine – un truc qui t’aide à digérer) elle me sort « ah mais il n’y en a plus, vous n’en trouverez nulle part » – ce genre d’argumentaire de vente (si je ne l’ai pas c’est qu’il n’y en a pas donc prends-le) me donne envie de gerber (c’est justement contre-indiqué, si tu suis) – je suis allé ailleurs une fois (même jeu) puis ailleurs encore, il y en avait (2.20 au lieu de 7) – fuck off ai-je pensé – mais il faisait beau, on a marché longuement donc

pour aller et revenir d’un cinéma ne sacrifiant pas à la mode du passanitaire (assez abject – je suis vaxiné, je suis pour le vaxin, je suis contre cette contrainte immonde productrice de données vendues à qui tu sais lesquels préparent leur « survie » en s’envoyant en l’air à un demi-million la place -) (tourné-je vieux con ? je ne sais pas, c’est aussi le but) (de là à aller manif aujourd’hui, on ne m’y verra pas – fo identique) (saleté de période)

la victoire aux lauriers, un peu de tourisme, mon Sébasto qu’on a  remonté (la lèpre des terrasses, c’est à ne pas croire) (j’aime assez ce boulevard qui me fait souvenir et de Ruelles et de Jean-Roger)  – on a obliqué et sur la rue du faubourg (Saint-Martin)

mini-expo qui fait face à une autre déjà vue  (rue Gustave Goublier) (musicien, chef d’orchestre) (elle n’y était pas en avril 21 dit le robot

) aucune importance

plus près (mais sans point parfois, désolé) (je crains souvent d’être pris à partie durant ces prises de vue)

quelque chose de Hopper il m’a semblé – et celle-ci déjà souvent croisée (je ne cherche pas)

et cette dernière – est-ce Istanbul ? je le crois (ou peut-être quelque part en Chine)

(cette ville-là me manque – ainsi que les amis T&M à Athènes, qui subissent mais survivent – courage mes amis!) – puis un autre de ces artistes qui illuminent la ville

ici Da Cruz – cette municipalité ne les mérite pas.

Il y a quelque chose, ce sont ces espèces d’ectoplasmes à qui il m’arrive de m’adresser et qui se terrent sans répondre – je trouve ces attitudes déplorables, sont-ce (ou ont-ce été) des amis, vraiment ? Quelle pitié

au cinéma Les voleurs de chevaux (Yerlan Nurmukhambetov et Lisa Takeba, 2019) (kazako-japonais) (remarqué le rôle en production de la LIsa Takeba) (je vais me renseigner) une espèce de merveille (assez phallocrate, mais ce n’est que la description d’une culture) (magnifiques paysages, scénario au cordeau, on pense à l’ami Kiarostami pour l’enfance) (et le passage filant d’une (bonne, sûrement) étoile…) (le ciel étoilé, c’est probablement trop appuyé – osef c’est vrai aussi, un petit peu)

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2 Comments

    merci pour la petite exposition (merci aussi pour le rire qui a suivi votre « si tu suis »… pardon) et pour le superbe ciel de la première photo

  • vous suivîtes donc… :°) merci à vous