Pendant le weekend

1928 Mardi 21 Septembre 2021

 

 

(j’ai fini la 11, pondu un codicille long comme le bras, me suis interrogé sur ma pratique, ai lu un peu de « Pastorale américaine » m’interrogeant sur le style ou le tempo ou ces trucs-là – ça a été une rude journée (le « Rude journée pour la Reine » de René Allio (1973) surgit alors, magnifique généreux

et Simone dans un de ses plus beaux rôles (avec Casque d’Or allez) (Jacques Becker, 1951) – quand même) (et madame Rosa, certes, certes) (La vie devant soi, Moshe Mizrahi, 1975) (et tous les autres évidemment) (par ailleurs je n’ai rien d’une reine, malheureusement – je déplore pratiquement tous les jours de n’être pas né Windsor) (on fait ce qu’on peut) d’autant que la veille disparaissait (un peu plus) Julos Beaucarne dont on aimait tant les mots (et la musique)

ici dits par Claude Nougaro

à tort et à travers, oui (quel bel homme et quel honneur d’être de la même espèce)

c’est le triste lot du journal, il passe du coq à l’âne, il pose des images et des mots,

et puis

et puis

le journal est con mais parfois les nouvelles y sont bonnes car après avoir été détruits partiellement, les Jardins d’Aubervilliers ont gagné une bataille : le  juge (des référés près la cour d’appel du tribunal administratif) a statué (quel vocabulaire hein) (tellement faux) et donné raison aux jardiniers – vices de procédure pour le moment – les travaux ont continué toute la journée de lundi cependant – on s’est réuni devant l’hôtel de ville pour se faire entendre de la maire – je n’y fus point, je faisais des lentilles au lard (on ne peut pas tout faire non plus) (il y avait aussi un zoum avec Emmanuelle Cordiliani – on l’écoutera peut-être) – j’ai fatigué grââââve à cause d’une absorption de whisky un peu trop prononcée chez les amis du 53 (encore merci) – méfiance face à l’alcool – des pans entiers de la vie – je fais gaffe comme à ma ligne générale (j’envoie une pensée à Sergueï car j’aime le cinéma) – mais je ne dors point – je suis tombé sur cette image qui me plaît toujours

ce devait être dans les années 80 – il y a 3 ans dit le truc – à Cannes peut-être ? – l’arrière plan de la photo est magique (le premier montre Marceline et Joris) (photo Gérard Fouet AFP)

il y avait Adieu ma jolie (Dirk Richards, 1975) (réalisation obscure, image foireuse, Robert Mitchum parfait, Charlotte Rampling bofbofbof) dans le poste

 

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2 Comments

    fatiguée oui aussi, et n’arrive pas à faire le #L11 (pense d’ailleurs que ça va être cette fois mon dernier atelier, suis vraiment paumée parmi toutes ces jeunes intelligences appliquées… manque la foi et l’envie, au moins celle d’être un auteur)
    mais oui il y a de belles gens (et ces deux là incontestablement, Simone aussi ce qui m’amène à : sont parfois un peu rugueux mais sont bels et bons)

  • La maire UDI d’Aubervillers se fiche des décisions de justice comme de son premier mandat (postal)…

    Hier soir, vu ce film inconnu sur Arte mais l’image non « foireuse » donne l’ambiance des livres de Chandler, Mitchum impérial, et le portier de nuit a de beaux yeux… 🙂