Pendant le weekend

2093 Lundi 19 Septembre 2022

 

 

 

par beau temps, métro bondé (Châtillon-Saint-Denis Université) jusque mairie de Saint-Ouen (jamais connu personne se prénommer Ouen) (non plus que Sulpice tu me diras) (et d’autres j’en passe) (mais un Cloud, oui…) – marche à pied d’un bon quart d’heure pour rejoindre les quais où les voitures avaient été interdites (ainsi qu’à Babylone) et supplantées par une table

manifestation sans doute organisée pour mettre en valeur un quartier dévasté par la folie olympique bâtisseuse (quand il va tout va, comme tu sais)

une vraie terreur côté cour – on foutra les athlètes là et pour le reste on s’endettera pour des années et des milliards (si vient le monde, car sinon…) – nous sommes arrivés trop tard, mais la sécurité était présente

il y avait encore un peu de monde, les artistes pliaient bagage, les musiciens remportaient leurs instruments –

l’ambiance était douce (côté jardin, on voyait l’île en paysage assez bucolique (des arbres, de l’eau, quelques bâtiment industriels) – une image du menu

à laquelle on ne comprend rien (mes excuses) (je n’ai même pas regardé ni encore moins lu…) : on distingue cependant l’île et les deux stations de métro empruntées pour l’occasion – marcher le long des quais, peu de monde – des groupes attablés ici ou là – vin pain pâtes etc – sympathiques et gais – heureux d’être là – deux amoureux allongés sur la table tête contre tête – ailleurs à cette même table donc un thé à la menthe offert, et un bol de pâtes délicieusement cuisinées (harissa pois chiches une merveille – malheureusement sans image mais c’est tout moi, ça)

une après-midi en banlieue disons – on refait la tour du Carrefour Pleyel (tout cela se fait sans la moindre finance)

on marche, on avance – on reprendra le métro – les arbres chétifs encore (qu’en sera-t-il dans deux ans ?)

des immeubles, des bâtiments – des sièges sociaux – des bureaux – en devenir – dans le métro bondé, un type ou deux tenteront de voler un portable (un quart d’heure d’attente – seront gaulés et corrigés, le portable rendu à la dame qui se tiendra le cœur en remontant dans une rame toujours aussi bondée) – retour à Babylone, passage par Clichy (on a tenté de boire un verre mais la moindre des boissons se négocie à 7 – ce fut niet) on a marché jusqu’au Pigalle des turpitudes médiocres (le petit jet d’eau ne fonctionnait pas – les voitures étaient rares hier car par la grâce de cette (wtf) municipalité, les rues étaient ordonnées sans auto) – et puis ce fut le soir

 

 

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2 Comments

    j’aurais été très désorientée… mais les images sont belles et donnent malgré tout ce bouleversement de l’ancien paysage impression de paix

  • @brigitte celerier : il y avait cette ambiance,en effet…merci de passer