Pendant le weekend

2310 Samedi 22 Avril 2023

 

 

 

cette langueur m’engourdit tandis que dehors tombe la pluie – on se battra tout à l’heure entre Castres et Toulouse, et la terre se soulèvera – il y avait ces cris qu’on entonnait, les « Paris debour soulève-toi » si je me souviens bien – j’ai beaucoup apprécié la sortie (elle n’y est pas entrée tu me diras) de Blanche Gardin vis à vis d’un contrat affirmé par l’un des abrutis transhumanistes de la planète (troisième fortune mondiale dit la vulgate) – un autre tentait de mettre sur orbite une fusée à 33 réacteurs d’une poussée de sept mille tonnes qui explosait en vol (malheureusement pas au décollage, mais le monde est, comme on sait, assez mal fait) (la sienne est plus grosse que celle de l’autre : pitoyable) peu importe ? Sans doute… Dans le métro, prise de vue

ici la planche de l’assistant (il porte aussi un sac assez lourd d’accessoires)

(il s’agit du dispositif de travelling) puis dans la voiture une fois

dans la voiture deux fois

dansez, ne vous déplaise – l’assistant se tient aux côtés de l’opérateur qui, lui (i.e moi), se dirige vers le Conservatoire très probablement national des arts et métiers en son amphithéâtre de l’abbé Grégoire où il assistera à un séminaire de l’Institut Emilie du Châtelet (merci de l’accueil) donné par Geneviève Sellier, dont il rendra compte prochainement.

 

au cinéma Luminor (menacé de fermeture (ici pétition contre cette fermeture)) Alma Viva (Cristèle Alves Meira, 2022) assez attachant (notamment dans la prise en compte des incendies de forêts qui eurent lieu dans la proximité du lieu de tournage – j’ai cru pouvoir penser) mais manqué du point de vue onirique (la sorcellerie existe encore plus si on ne fait que l’évoquer – notamment en rêve…) (vaguement le sentiment d’avoir entendu la réalisatrice un midi dans le poste radio paris où elle évoquait (plus qu’elle n’invoquait) le magnifique ouvrage de Jeanne Favret-Saada Les mots la mort les sorts (c’est là l’émission de cinéma de france q)

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4 Comments

    j’ignorais qu’une fusée avait explosé et ne sais de qui (mais m’en console)

    et j’ignorais l’existence de cet institut mais le nom me plait (vais voir de quoi s’agit)

  • Sur le(s) quai(s), la discrétion vestimentaire du caméraman (« l’opérateur » de téléphone portable, c’est toi, si j’ai bien compris ?) est remarquable. 🙂

  • @brigitte celerier : la fusée à l’abruti propriétaire de touitaire – quant à l’institut Èmilie du Châtelet (femme de lettres et de sciences) c’est, à mon humble avis (de « mâle, blanc, hétéro âgé de 69 ans : ce n’est pas une identité, c’est un cercueil » comme disait à un moment Blanche Gardin – j’ai adapté son propos), une institution à connaître

  • @Dominique Hasselmann :je me réjouis que tu parviennes à suivre (anéfé c’est moi) – mais il s’agit d’une camerawoman… Merci à toi