Pendant le weekend

2421 Dimanche 13 Août 2023

 

 

 

« Nos voitures dorment en bas comme des bébés » fait la chanson – OSEFU2P sans doute – il y a cependant au musée du jeu de paume (doit y avoir des majuscules quelque part) deux expositions monographiques (après compter douze euros pour entrer quand même) (depuis quand la culture devrait-elle s’adresser aux prolos ?) dont on rend ici compte (en partie, certes) à cause de l’un des protagonistes de ce duo, Johann Van der Keuken, documentariste en vogue lors des études de cinéma (début quatre-vingt tsais) (il y avait un film, dont on fera un billet, intitulé »les vacances du cinéaste »mis en ligne il y a quelques mois à la faveur de l’expo – pour en faire louange – sinon publicité – et inciter par là le public à venir « voir et complimenter » l’institution). Des images magnifiques surtout celles de la période 1956 – 1958 où le cinéaste suivait ses études à l’IDHEC – il paraît qu’il n’y était guère assidu, et préférait parcourir Paris avec son appareil photo, en quoi il se rapprocherait du deuxième du duo (à moins que ce ne soit Frank Horvat qui ait effectué ce mouvement – la profession de ce dernier, photographe – notamment « de mode »- le rendait un peu moins attirant au rédacteur). Ici donc des images de ces deux personnages, disparus l’un (Franki) en 2020 et l’autre (Jo) en 2001.
En vérité je garde une image de JVDK

tirée d’une espèce de série (je suppose)

faisant partie d’un des six chapitres du livre, édité en 1963, intitulé Paris Mortel

Ailleurs plus loin les ponts sur les voies de la gare du Nord

des images de ce livre

magnifique.
Pour l’autre  de l’exposition, Frank Horvat donc (j’aime qu’il soit, un peu comme Claudio Magris, né dans un pays qui a changé de nom (Italie alors, Croatie aujourd’hui) des images de mannequin comme s’il en pleuvait – c’est égal pourquoi pas ? Ici avec Françoise Giroud (des années 50) (j’ai beaucoup aimé la façon de mourir de cette femme qui fut un temps assistante de Jean Renoir) (elle porte un tailleur chanel comme le mannequin pieds-de-poule – c’était la mode – on sait, cependant, les partis pris par cette coco-là)

ici avec 2F (sans doute en train d’élaborer quelque distribution)

et pour finir cette magnifique image (c’est à Ramatuelle, année 61, on lui a acheté une glace, elle donne son regard de jais, la voiture quatre cent quatre brille du même éclat, c’est une merveille)

 

au cinéma Asteroid City (Wes Anderson, 2023) eau de rose

Share

2 Comments

    OH Merci merci pour ce billet qui donne désir (et fait plaisir pour vous)
    et à défaut de ces images (pour les tailleurs Chanel on se moque de ses opinions, même si en fait c’était vraiment marqueur d’une position sociale) (désir aussi de savoir ce que sont les films de JVDK, mon ignorance est sans limite) désir renaissant de ce qui est à ma portée (me lasse de tout en ce moment sauf du puissamment futile)

  • @brigitte celerier : merci à vous – mais même le futile nous est de quelque secours et nous sert – tenez bon !