Pendant le weekend

2427 Samedi 19 Août 2023

 

 

 

 

allant au marché sous le soleil (il y avait le trio Belleville qui venait déjeuner) (mais les vendredis et mardis ce n’est pas rare que j’y aille – le dimanche moins – trop de monde trop d’attente – fo) à l’ombre donc

je ne sais quelle est cette propension mienne à m’emparer de sujets infects (par exemple la Tchétchénie) pour mener une espèce de combat ou de croisade pour la vérité (ça veut dire quoi?) (recadrée à même le nino un moment plus tard

(le clocheton me fait penser à un lieu différent – il s’agissait, avant que ça ne ferme, d’une annexe locale de la sécurité sociale)) redresser des torts, Anna Politkovskaïa et son assassinat, quatre balles d’une arme utilisée par les forces armées russes – l’Ukraine (je n’oublie rien, non) – cette attirance pour les meurtres (je lisais hier « comment écrire un roman policier trois jours par an » (Emmanuelle Cordoliani, dite jumelle cosmique) et cette aimantation affinité sympathie pour les crimes, les meurtres, le sang : d’où me vient-ce ? (ça ne se dit ni ne s’écrit) (zoom fois 4)

pourrait faire l’objet d ‘un épisode de la magnifique suite « Variétés parisiennes » de l’amie Employée) dix euros d’espadon, un citron deux oignons quelques tomates un melon (2 euros), deux patates douces plus quelques unes qui ne le sont donc probablement pas – deux baguettes dites « gauloises » (un euro trente pièce) je suis revenu – cuisine, bavardages, écritures – lectures (terminé le Arbre de l’oubli de Nancy Huston)

 

dans la boite un film iranien Juste une nuit (Ali Asgari, 2022) (comment ce type de film échappe-t-il à la censure, c’est une énigme vraiment difficile à résoudre) (j’ai cru comprendre que le réalisateur – hier matin dans le poste – avait été mis en prison) l’état de la société (du monde des humains) (en prévision de l’anniversaire de terreur de la mort de Masha Amini) là-bas fait aussi froid dans le dos – sur ce film, la nuit tombe d’un coup et la jeune femme (Sadaf Asgari dans le rôle de Feresteh – le plan en taxi de la fin (en hommage à  Jafar Panahi, jte parie) est bouleversant) fait front – magnifiquement

 

Share

6 Comments

    reste à savoir si le film (comme cela arrive assez souvent je crois) n’est pas censuré Dans le pays et destiné à l’image extérieure
    avez une belle jumelle
    sur ce je prends mon couffin avant calor mais pour charge réduite because poids

  • @brigitte celerier : chapeau hein (belle journée à vous)

  • Merci pour le lien cher collègue. Juste une nuit : superbe film, je l’avais vu quand il est sorti. Et hier Fermer les yeux, bon moment de cinéma et d’amour du cinéma aussi.

  • @L’employée aux écritures : serviteur, chère collègue (j’ai corrigé le titre du film – c’est un infinitif, non pas un impératif – magnifique hein – surtout quand on aime le cinéma – parfois, lorsqu’il se regarde le nombril, il est parfaitement indigeste – mais là, non ). Merci à toi

  • Dommage que le cinéma français actuel (mais nous ne sommes pas sous un régime dictatorial…) aborde si peu les thèmes politiques : l’égalité, les discriminations, les violences policières, celles du capital, les problèmes écologiques, etc.

    Heureusement que ces films iraniens (pas vus pour le moment) nous rappellent qu’il existe une réflexion cinématographique sur les soubresauts de la société et pas uniquement sur des histoires de couples vivant dans les quartiers chics de Paris. 🙂

  • @Dominique Hasselmann : on va voir la palme d’or – ça se passe à la montagne … :°)) Merci à toi