Pendant le weekend

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c’est vrai, il y a ces deux guerres – et ça meurt, ça se tue, s’éborgne se mutile se viole se torture se déchiquette s’annihile se roule dans la boue la poussière la haine le sang la détestation – c’est vrai oui – la vraie nature humaine – il n’y a plus rien disait Léo (rapplique souvent ces temps-ci lui) – hier il y avait sur le boulevard du soleil (j’aurais mieux fait d’aller rue du Temple pour l’expo B2TS mais non) – soleil tendresse joliesse – marche en avant (mais c’est vrai, oui)

(manque le e final à l’enseigne – des images plutôt que des vrais fruits et légumes – ce que je vise, c’est la grève générale de l’alimentation (en électricité) : garder mes carnets…) sous le bras zona déchirant brûlant à peine calmé d’huile essentielle de menthe poivrée – mieux vaut marcher (mais la fatigue)

c’est un coin que j’aime bien – celui du 20 au 11 – marcher jusque Nation et retour – par beau temps

accueil (lentilles au lard)

lu un écho du refus de visa à Annie Ernaux par l’Algérie pour la fête du livre d’Alger – une espèce de dégoût – pour l’entièreté du monde (je me souviens de la tricontinentale) – marcher encore tant pis

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4 Comments

    il faisait beau et coloré à Paris… en aurais aimé autant

    et voilà que les autres pays (ceux qu’on dit du Sud) nous imitent et refusent des visas à la culture. Cramponnons nous aux gens de bonne volonté, besoin en avons.

  • Oui, vu pour Annie Ernaux. Pourtant l’Algérie vie naître sur sa terre un futur prix Nobel, comme elle.

    L’étroitesse d’esprit là-bas est plus grande que la Méditerranée… 🙂

  • @brigitte celerier : rien ne va plus… merci d’être là

  • @Dominique Hasselmann : il n’y a pas que là-bas… quelle catastrophe que ce monde… Merci à toi