Pendant le weekend

2611 Mardi 20 Février 2024

 

 

 

le type au téléphone « on ne fait pas de dépannage » – un garage, je ne vais pas balancer son adresse – le chef d’atelier – un établissement sur la colline (en face vivait un ami, Marc F. – je me souviens du cimetière de Pantin, de la cérémonie pour J. et de la tombe de Jean-Pierre Melville) – « il faut appeler une dépanneuse, c’est haut de plafond ? Je peux venir » – et le tarif s’il vous plaît? – « 180 ttc » – je vais me débrouiller merci – les auspices étaient moyens pour partir, la voiture n’avait plus de batterie –

ou du moins était-elle à plat – ce monde est peuplé d’escrocs – et de personnes honnêtes (le garagiste d’à côté qui était fermé lors de mon passage vers 9 le matin, me prêta sur ma mine son « booster » – huit kilos d’électricité courant continu – « la pince rouge sur le rouge la noire sur le noir hein » – la voiture démarra vers 14h30-15h je ne sais plus)

on arriva à la nuit

on en fera peut-être un épisode (vu que le(s) cerisier(s) comme ces deux-ci

constituent des « marronniers ») (argot de journaleux) – je suis fatigué, je classe mes photos, je prépare – je ne tiens pas à la publicité – je me demande à quoi je tiens, très souvent et je pars marcher – au fond de l’image précédente, droite cadre, en bas, la ville : on en voit les lumières (« regarde, mon amour » disait Annie Ernaux – j’ai passé mon tour #5 peut-être encore #6) à cause de coupes des arbres opérées par quelques culs-terreux avides – ça existe et c’est grave – à preuve, l’état de ce petit chêne de la haie qu’on constitue

on fera une lettre, on ira se plaindre en mairie – on fera le nécessaire – une fois précédente (un huit mai, probablement hors confinement) le voisin (qui n’avait pas cessé de toute la journée de tailler sa « haie ») nous informait que nous n’étions pas « chez nous » (ambiance rurale garantie – ça vote à plus de cinquante pour cent pour le front immonde, mais oui madame) – n’importe, les arbres croissent (notamment le figuier qu’on déplacera un de ces jours) – ici de nuit de nouveau cette splendeur

back in Babylone comme dans un rêve

 

au ciné A Man (Kei Ishikawa, 2022) mise en scène souple – Japon quand tu nous tiens… – beaucoup aimé le go-between (un vieil escroc qui se trouve peut-être en prison) –  tout est affaire de peut-être dans ce film – et une relation mère-fils (très) réussie

 

 

Share

2 Comments

    oui pour les escrocs mais du coup quelle joie les rencontres des gens bien
    ai cédé au cerisier
    merci pour les photos hors Babylone
    j’admire marcher… bon faudra un peu plus aujourd’hui sauf vent trop méchant
    etc… et bonjour

  • @brigitte celerier: bon jour à vous… Merci de passer (et des signalements)