2730 Vendredi 18 Avril 2025

ce genre (de rêve) ne se raconte pas – et d’ailleurs je l’ai oublié – il ne m’a sans doute pas réveillé – coin université/beaune l’enseigne va disparaître

les travaux sont menés depuis quelque semaines – j’ai d’autres traces de ce lieu bien nommé (manque un accent aigu) – j’y allais (rarement) quand je vivais au 32 de la rue parallèle – la chanson de Guy Béart (que je n’aime point : sa période passe-plat télévisuel m’a vaguement affecté – j’aime beaucoup (pourtant) sa chanson du chapeau) faisait  » c’est l’espérance folle/qui nous console/ de tomber du nid » (l’autre faisait « sans lui/sans lui/j’ai peur que ma tête s’enfuie ») (mais le chanteur n’a pas bon esprit, il me semble) (peu importe, j’ai perdu le mien…) plus loin on a reposé une plaque (gloses contemporaines : la surenchère l’excès la vantardise l’enflure bouffie – typique mais pas un mot sur Philippe Soupault qui vécut ici pourtant (de mes yeux je l’y vis)

un dormeur du métro (dont j’apprécie les lunettes et la bague – ou est-ce une dormeuse?)

on marchait aussi, croisant le Châtelet

plus tard, en cuisine, je m’affolai sur le piquant dans le guacamole et les côtes de blette – catastrophe – mais parti sans le savoir vraiment- un type sur un balcon (sans doute l’ancien théâtre Récamier, où un jour passait un autre Philippe – Labro celui-là) (je radote, certes)

où longtemps se produisit Louis Jouvet – au coin il y avait un faiseur tailleur nommé Arnys – j’allais à l’école, une sculpture dans le hall

on y distingue une prunelle électrique posée là fortuitement – l’image est faite sans malice –

l’exploration continue (on répondit à Pierre Bourdieu et à son art dit par lui « moyen » mais qui ne l’est pas tant) – back en croisant

ce bulgare déjà vu (une alimentation générale sans enseigne mais colorée comme il se doit…) et pour finir (les blettes immangeables, nous nous rabattîmes sur des pâtes) (pour la guaka, même punition : poireaux vinaigrette…) (la vie, des fois…)