2733 Lundi 21 Avril 2025
(sans sacrifier au rite chocolatier) après revenant de chez le boucher (je suis ce soir de curry d’agneau – ah quand même…) il y avait là un type avec deux gamins,ça portait calot cette jeunesse (quelle pitié) c’était en noir enchapeauté pour lui type loubavitch « pardon monsieur bonjour je ne peux pas rentrer chez moi mais j’ai le badge je ne peux pas toucher vous voulez bien… ? » (soyons charitable avec les handicapés, allons : j’ai dit « mais bien sûr avec plaisir ») j’y ai ouvert sa porte « merci » m’a-t-il dit « je vous en prie » lui lâché-je (dieu que le monde est bizarre…) bah – j’ai pensé à l’epr de Flamanville (ça sert à quoi tout ça ?) huit fois le budget quand même (lu dans le canard : puissance disponible (pour le moment) 90 mégawatts – sur une puissance annoncée putative probable de 1 600 mégawatts…) – « on n’a pas le cul sorti des ronces » dirait le populaire
la bio pour midinette de Neil Young terminée (le type a un côté gros con beauf Reiser que je ne percevais pas courant des années 70)
travail à la table (relecture d’Aldo – on en est page 40) – je me suis offert en revenant du marché cherchant du pain le Les algorithmes contre la société (Hubert Guillaud, La Fabrique -14 euros) indispensable j’ai l’impression
cuisine début de falafels plus crème de betterave plus gratin de blettes pomme de terre puis marche en avant pour rejoindre le ciné
un peu de métro
au ciné donc Comment devenir riche (grâce à sa grand-mère) (titre original traduit : Comment gagner des millions avant la mort de grand-mère) (Pat Boonnitipat, 2024) mélo thaïlandais mâtiné de chinoiseries où on ne parle que d’argent (sous ce lien, le « story-telling » de la soupe) – à toutes les sauces, certes (on mange pas mal) – le sujet est important, c’est vrai aussi, mais de là à enduire l’ensemble du film d’une musique grasse et dramatique (l’histoire d’une femme qui meurt du cancer, âgée mais entourée par ses enfants (et notamment son petit fils prénommé M) parce que (assez) riche : avidité écœurante…) mais sans trop de dignité (je subodore l’acculturation : ici en Europe peut-être on ne parle pas (tellement) d’argent non plus que des odeurs du corps et de ses besoins – il y a par exemple une scène où le petit-fils lave le dos de sa grand-mère (impotente) où on ressent une gêne qu’on subirait aussi sans doute ici peut-être différente – de même la cousine de M. parle de l’odeur d’urine dégagée par son grand-père dont elle s’est occupée (moyennant finance ou héritage c’est vrai) sans autre pudeur – de ce point de vue (anthropologique disons) le film est instructif – mais trop (je crois) grossier ou grossièrement mis en scène
on en sort en pleurs (enfin si on se laisse prendre à cette dynamique vulgairement imposée)
ça n’en vaut pas la peine (clcdld*)
restons sans inquiétude, le petit-fils se verra (cependant) (happy-end disent les amerloks) récompensé de son altruisme intéressé (ici une image troublée de larmes)
- : c’est le cas de le dire (dédicace acronymistique et explicative au Chasse-Clou – alias CC ou DH)
Merci pour la dédicace mais j’avoue que je n’arrive pas à la déchiffrer !
Ici, en Bretagne, soleil après quelques averses. Les pleurs célestes pour le pape ? 🙂
@Dominique Hasselmann : c’est l’air de la mer qui t’en empêche, sans doute. Bonnes vacances !!