2737 Vendredi 25 Avril 2025
(doivent faire la fête au Portugal, même si celle des œillets a tourné en quelque sorte en eau de boudin – je me souviens du Capitaine d’Avril (Maria de Medeiros, 2000) et des livres et de la mise à bas de l’ordure quand même… réussie, c’est vrai mais des suites tristement humaines, je suppose – je me souviens que tout le monde voulait alors (en 1974) aller complimenter ce peuple tout à coup magnifique… le monde entier… gloire à lui, en effet – et pour le reste tenir bon)
La marche a été longue et difficile (on est passés par Hôtel de Ville, l’île, la place noire de monde devant la cathédrale impossible de marcher à un rythme normal et soutenu, le boulevard Saint Michel et la bibliothèque sorbonnière où on continue l’emprunt du livre et le retour du même tonneau – ce sera sans image, ça ne s’y prêtait pas
mon désespoir est complet (bien que l’affaire de la moquette ait été résolue par le débout de la partie adverse (c’est comme ça qu’on dit ? j’en sais rien, le vocabulaire mais plus encore la syntaxe de la prose judiciaire m’indispose au plus haut point – ainsi que celui et celle de la mé(r)dicale)
le travail n’avance pas
une image qui résumerait mon état d’esprit (ou d’âme ?) peut-être
– mes capacités sont (largement) en doute : le « pourquoi » est bien pratique – je lis, bêtement sans comprendre – je marche et je passe
froid aux jambes et aux yeux – fait parvenir un manuscrit inachevé quand même (d’avance merci)
le journal s’interrompt quelques jours sans doute par manque de réseau
dans le poste ou la boite un film tibétain (népalais plus exactement) (je n’ai pas le titre j’ai cessé de regarder le film d’une lenteur probablement fondée – le jeu des acteurs peut-être m’a lassé (j’étais à Lhassa lassé donc)) Shambala le royaume des cieux (Min Bahadur Bahm,2024) (je le verrai à nouveau sans doute m’armant de patience – ou pas)