Pendant le weekend

2451 Dimanche 4 Mai 2025

 

 

j’aime encore assez les rituels mais quand  ils parviennent à la conscience ils ont quelque chose de dégradé (ou -dant peut-être) je tiens par exemple trois petits graviers blancs dans la poche arrière de mon grimpant que je destine à un passage (rituel) vers Rachel mais je n’y vais pas par esprit de contradiction pure je suppose (je me souviens de TNPPI qui allait nettoyer les marbres noirs sous lesquels reposaient (comme on dit) les siens (et donc les miens), rituel s’il en est et pourtant je ne m’y prête pas) un café avec Belleville sur les lieux d’escalade comme on fait maintenant (cofm) des jeunes gens qui amènent ici leurs enfants, des entraîneurs (ou -euses qui vous a un air assez différent – avec tout le respect qu’on leur doit évidemment) (quelle différence entre coacher et manager ?) (je me souviens qu’un de mes amis avait recours à des services de ce genre – n’est-ce que ce vocabulaire que j’agonis ? ou l’ensemble de ces façons d’agir et de penser ?) nuages merveilleux nuages

orage merveilleux aussi dans l’après-midi

sans suffisamment de frappes du tonnerre cependant à mon goût – mais de la grêle en revanche

au sortir du cinéma – allons-y d’abord

de ce côté (sud) les images ne me plurent pas) (côté dix – à ce propos le journal mensuel de Michel Volkovitch indique sa lecture du paris dix-huit 21ème siècle en musée (minuit 2024 prix wepler) lui a été difficultueuse – il s’en arrêtait page 133 je crois bien – et en effet le catalogue manque de quelque chose (à mon sens, de feed back relationnel)

celle-ci est graffité (quel plaisir de l’ordure hein) – on y arrive : un type, imbibé, en sortie boulevard Magenta c’était bien c’était lequel ?
le roumain
et ils parlent roumain dedans alors? … moi je ne parle qu’ukrainien
personne n’est parfait dis-je wilderiennement
pourquoi toi t’es pour poutine ? certainement pas  pour macron alors? foutre non !! ah alors vive lepen ! crie l’imbécile levant le poing – crève pourriture !! cris-je intérieurement – je me détourne, le type porte une casquette blanche un marcel douteux un pantalon gris clope au bec et s’en va tituber vers la gare

 

au ciné donc Ce nouvel an qui n’est jamais arrivé (Bogdan Mureșanu, 2024) humour noir tragique et comique – je ne sais pourquoi il me rend un peu mal à l’aise, peut-être l’absence de dimension lyrique d’une révolution (ou la place des femmes) des mouvements de camera – ou d’objectifs – des recadrages stimulus/réponse cependant assez brutaux – puisque c’est (aussi) l’un des sujets/objets/prétextes du film – cinq ou six histoires se croisent (montage très maîtrisé) dans les moments des massacres de Timisoara qui vont marquer la fin d’un régime abject (on remarquera qu’il s’agit d’un premier film de long-métrage tiré d’un premier court-métrage, comme le film d’ouverture du « plus grand festival de cinéma du monde »)

retournant vers Little Jaffna

 

 

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1 Comment

    la vie sans cliché

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