2453 Carnet de voyage(s) #150 baie de Somme
(ça me fait penser à Séville qui repose sans effet ni effort sur le bureau – avoir à faire) (bien d’autres choses encore (notamment villes en voix), mais les yeux les hanches les pieds le reste…) (au sortir d’un cauchemar emprunté à L’effacement vu avant-hier – cette violence qu’on porte en soi, mais pourquoi en faire ?) faisait beau on est parti – par Saint-Denis et cette banlieue quatre-vingt-treize (Hugo et ses Thénardier, quelque part par là) et puis le soleil – la gaieté le plaisir l’oubli le vent
sur le haut de la colline qui domine la baie, ce spécimen très contemporain (#459) – des maisons petites et refaites (une idée du tourisme)
la chance de trouver la mer haute (au fond le Crotoy) – quelques moutons qu’on ne distingue pas – des gens par centaines groupés ou couplés – mais l’étendue le vent l’air l’horizon
on a marché (fatalement) pas mal – parlé de choses d’autres d’autres encore – soleil lumière calme rires
selfie manqué – on s’est trouvé un sandwich, de l’eau – partir vers le Hourdel – des toponymes picards, des Cayeux des Eu des Crotoy – des maisons de plain pied – des gens des grosses bagnoles – ici mal défini mon ami le cormoran
au loin les flots qui se retirent par ici
ou par là
un homme un chien – il fait beau au soleil souvent
pendant ce temps là L267 slash 14 s’installait dans ses habits neufs d’empereur pontifical – on se battait on se tuait on s’étripait (plutôt entre hommes et peu importait alors la couleur de peau) dans ce monde – on a repris la route – départementale – tranquille douce calme sans invective – un arrêt en Abbeville
un autre à Pont-Rémy (ici, c’est la Somme)
puis un autre encore à Marseille-en Beauvaisis
où une autre configuration se dévoilait
quelque chose avec la Turquie l’empire ottoman (ou Mustapha Kemal mort d’une cirrhose) (le régime dry est difficile à tenir mais on y arrive) on s’est paumé en rentrant (neuf-trois quand tu nous tiens) puis sur l’autoroute le bouchon normal du stade à la porte – et puis Paris
Bon dimanche
La Baie de Somme (belles photos reposantes), on s’y tient toujours – grâce à sa beauté en montagnes russes – éveillé. 🙂
et c’était bien !
ah chouette la baie, beaux souvenir avec Philippe, on avait une jolie chambre dans un bel hôtel, le Marquenterre, le vent et le sable qui gifle… merci pour la madeleine.
un documentaire, il y a bien longtemps, consacré à Alfred Manessier, il arpentait la baie de Somme un paysage source d’inspiration et c’est resté une sorte de rêve, toujours aussi beau, un jour, qui sait