Pendant le weekend

2462 Mardi 20 Mai 2025

 

 

hier je ne pouvais pas non plus j’avais séminaire : dans ce cadre

(si ça se trouve j’irai à la prochaine réu – le titre du film m’attire un peu) on donnait un film de 2013 titré Grandir réalisé par Dominique Cabrera (ici assise à droite

tenant le micro Alexandra Saemmer qui parla aussi de son livre à paraître en septembre) le film est en quelque sorte une espèce d’auto-fiction se servant de tout ce dont dispose la famille pour en faire une histoire (une dizaine d’années : je m’en vais signaler ça à Dédé) et on peut dire que ce film, pour ses archives est aussi réalisé par son père, Tony quelque peu (en tout cas, un peu comme les fantômes qui parfois nous hantent, il y revit) (momentanément) : on y voit sa camera Caneva si j’ai bonne mémoire saisie par Victor (le fils à Dominique) comme une espèce de témoin – faut que je mette mes notes au propre) – j’y allai pour la saluer et la remercier (mais pas que) de ses remerciements (posés sur le « mur » de la trésorière Caro après que cette dernière eut (comment dire : vanté ?) signalé le billet ville & cinéma produit par votre serviteur) – ce que je fis en fin de séance tout à fait passionnante

En sortant ceci procure un peu de peine

la réunion se tenait rue Qunincampoix, on voit que les passants s’emparent de la bêtise des propriétaires – je suis allé voir, c’est en rétro-postage : ici en 2022

en 2020 (il en manque déjà un – en revanche (voyez comme je suis : je n’ai pas remarqué la présence du vélo ni s’il était toujours là – mais sans doute)

2018 (j’étais assez troublé, au vrai) : les quatre y sont

en 2014 (et puis voici mon cœur qui ne bat que pour vous dirait le poète)

bah…

 

et donc en salle de cinéma deuxième sous-sol du centre Wallonie-Bruxelles Grandir (Dominique Cabrera, 2013) une dizaine d’années d’enquête sur les parents des parents de la réalisatrice (et notamment sa mère) et de cette famille (on commence à les connaître) mais j’ai omis de demander si Dominique était l’aînée – ce que je crois – ce qui (en quelque sorte) l’autoriserait à filmer (la camera gêne assez les figurants silhouettes personnages rôles (le premier est tenu par Monique donc la mère (adorable, elle dit « j’ai le noir » (formidable) , elle dit « mon amie Jacqueline » (exceptionnel : c’est celui de la mienne, elle était de 26 – il devait être à la mode alors) elle pleure (nous aussi) – mais Tony, non ça ne le gêne pas du tout parce que je pense sa fille (aînée?) fait comme lui…) (je me suis dit  » filmer un mort, non quand même » puis l’hommage lu par le frère Thierry (magnifique) puis les images de nos jours ont pris un parti différent à cause justement de cette divulgation à tout va qu’elles connaissent) – il y eut ensuite discussion  (quelle est la part commune de la littérature et du cinéma ?) et deux parallèles mises au jour entre deux histoires, l’autre relatée donc dans ce livre

où Alexandra Saemmer (professeure à Paris 8) racontait son enquête à propos de sa mère, laquelle comme Monique ne fut pas tellement troublée par les « révélations » mises au jour par sa fille et son travail – et le fait qu’il s’agissait là de portrait de survivantes – la survie de la mère d’Alexandra étant, pour une bonne part, le sujet du livre. Comme disait Chris Marker (ou alors Florence Delay) « ce sont des choses qui font battre le cœur »


Passionnant, on en reparlera sûrement.

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