2465 Vendredi 23 Mai 2025
il vaudrait mieux n’en avoir rien à faire passer son chemin oublier faire le mort – ça ne mettrait pas bien longtemps à ne plus avoir aucun effet, aucune influence (ce mot à la mode) (au vrai ça n’en a aucune) – mais la torture cesserait – les clés étaient dans une poche d’une autre veste, je les y avais glissées (je suppose : je n’en ai aucun souvenir, sans doute étais-je sous l’emprise de quelque pensée absconse stupide et extravagante comme souvent) pensant qu’il s’agissait de la bonne (poche : le type n’est pas encore tout à fait sénile mais ça vient, de temps à autre, ça claudique, ça se plaint, ça se refuse à marcher et ça n’y croit plus : RAF*) – ça ne vaut pas, faire avancer le bazar pour arriver quelque part – au bout – là bas – un petit passage métropolitain (la mâle attitude a toujours quelque chose d’obscène)
l’espace vital tsais – dormir dans le métro ne m’arrive plus (même si me prend une quelconque et imbécile fatigue) j’ai regardé le temps passer : chercher partout, dans les recoins, derrière les radiateurs, sous les tapis et les coussins, partout : placards frigo machine à laver – le soir, allant chercher une bouteille de pif, j’en étais à me résigner à refaire faire les badges et les clés des boites aux lettres, des garages, des portes, lorsque sans y penser j’allai déposer les clés disponibles dans la poche de veste (vu que j’étais sorti sans) – voilà tout- j’ai découvert que la municipalité la plus écolo mobile et douce du monde a attribué un quai à Marceline Loridan-Ivens
l’intitulant promenade (au fond tout est bon hein) (j’entends juste son rire)

La cinéaste française Marceline Loridan-Ivens sur son scooter (19/03/1928-18/09/2018)
rousse et gaie – cette vie-là – lu quelque pages sans le moindre intérêt des gloses d’aznavour, quelques autres d’Hubert Guillaud, en rentrant le midi ceci
j’ai pensé à Milou Zola (merci Ugo !) (à charge de revanche en effet) et peu (de loin car je ne le goûte guère non plus que son supposé humour) à Tati et à sa pipe (ici avec Marlon en plan américain)
(je ne vais pas m’embarquer dans un zoom avant) – (l’objet lui-même est illustré et compte une bonne soixantaine de pages – l’entame : ils se parlent ils résonnent et chacun comme un caillou m’a fait penser aux miens (25 pièces dont l’une constituée de trois mots et trois signes…)
l’un des trois a forme de son île – son île… non, mais ça ne fait rien je passe je cesse je me défais et me dissous – regardé quelques images des rangs d’oignons de la croisette – ces conventions sont à pleurer sinon vomir et la volonté qui préside à ces présentations inconsciente et bornée (sentant la fin et la mort à plein nez – soixante dix-huit éditions : on se croirait au salon de l’auto) je me suis mis en chemin pour le séminaire
on a parlé HDR – on a regardé cette image (le type en nœud-pap moustache il me semble et jouant du violon, à gauche derrière le guitariste (qui est, cependant non point pasteur mais instituteur) est (ou plutôt sera) le grand-père (là il tape les dix-huit piges semble-t-il) de l’orateur – enfin de retour et cette découverte en poche
* rien à faire/fiche/foutre
Il est bien que ces clés apparaissent en fin de post, comme la preuve de tes dires et délires…N 😉
@Dominique Hasselmann : preuve… tu sais bien, pourtant, qu’il faut se méfier des images… :°)) Merci à toi
comprends plus rien à rien décidément
qu’importe ?
salut respectueux à Marceline
et voeux pour tous
quand je disais que je ne comprenais décidément plus rien mais « qu’importe ? » voici qu’en plus votre blog me dit que j’ai déjà dit cela…
reprenons même si c’est sans doute stupidité de ma part :
salut à Marceline respectueux comme il se doit pour elle et toutes ses facettes
et restons en à mes souhaits sincères pour vous et pour tous
@brigitte celerier : (j’ai laissé les deux messages afin de doubler vos vœux) – on blague, voilà tout – merci à vous Brigitte (et bon week-end)