Pendant le weekend

2469 Mardi 27 Mai 2025

 

 

 

je passai dans la rue quand j’ai vu ce type (disons qu’il s’appelle Karim – prénom typé sinon stéréotypé) dont la fonction, ou la profession était de privatiser les espaces libres de stationnement pour les camions bientôt garés là à cause du cinéma – on met des rubalises qui ceignent des chapeaux de clowns (c’est sans photo pour le moment mais j’y repasse taleur) je me suis mis à l’interroger sur cette activité (« non mais des fois on reste vingt-quatre ou quarante-huit heures sur place » – on est payé au smic – on n’a pas grand chose à faire non plus hein) mais pas sur le film (ou la série télé) qui serait en train d’être tournée là (le verbe « tourner » fait référence à la manivelle des débuts – il y a encore des objets de ce style sous certaines cameras) je verrai bien – mais c’est sans image – je ne sais même plus d’où je venais – j’ai des absences et ça me chagrine un peu – la mémoire immédiate défaille (la sénilité me guette) – ce qu’il y a de certain c’est que j’en étais au parc

où on est en train de maquiller quelque chose

et cette promenade ne se termine jamais par là-haut – très spécial, quelque course ? pas de souvenir… un rendez-vous ? non je le saurais quand même – je perds les choses puis les retrouve – sans doute un autre tour plus tard afin de ne pas travailler (téléphone vidange (caisse) plus service technique (haie) plus plus… – rentrer) – ressortir pour aller ici

le bidule beige en bas

il s’agit d’un artiste belge (on voit le bidule mais sur l’image du grand frère G. ne figure pas le logo du centre Wallonie-Bruxelles) – il s’agit d’un mur

j’y allai à la dernière séance de présentation de l’intime – le film « un cri est toujours (ou seulement souvent) le début d’un chant » (Clémence Ancelin, 2018) – répondant à la problématique du « comment montrer ce qui doit rester secret » –

œuvre tout à fait respectable (manque un i certes – je me suis endormi – j’avais quelque chose qui ne se résout pas – il y eut débat) – avant ça

on a retrouvé le vélo (il n’a jamais disparu) et en sortant (anéfé)

doubler un coin de rue en forme de galerie

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4 Comments

    L’art urbain (pas le gribouillage primaire) ne sera jamais à l’abri que dans les musées – et encore, attention aux jets de soupe ! 🙂

  • mais à ce coin de rue ce n’est pas mal

  • @Dominique Hasselmann : je ne crois que ces expressions nécessitent d’abri – elles vivent là puis disparaissent(comme nous). Merci à toi

  • @brigitte celerier : oui le quartier en est embelli. Merci à vous Brigitte

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