2488 Dimanche 15 Juin 2025
en passant hier dans le jardin des Buttes Chaumont nombreux et nombreuses étaient les allongé.es abattu.es par cette chaleur épaisse – on marchait quand même, à stal on manifestait en orange en l’honneur d’un potentat local mais ivoirien (BAO ou quelque chose – en vrai ADO – je n’ai pas fait attention bien que m’adressant à un grand mec à lunettes de soleil qui m’expliqua l’existence du type dont il portait l’effigie sur son t-shirt, les élections approchant – renseignements pris le type en question , Alassane Dramane Ouattara tape les 83; ce serait son quatrième mandat) – tout ça sans image – marcher un moment – croiser ensuite un certain nombre de personnages (voilà bien cinquante ans que je n’ai pas revu Blow up (Michelangelo Antonioni, 1966) mais j’emploie ici une espèce de méthode qui, alors, m’avait subjugué (pulsion scopique) – pour trouver qui, où quand comment – nul meurtre à ma connaissance – vaguement le souvenir d’une discorde sur ce film, d’ailleurs : intersectionnalité quand tu nous tiens, ou quelque chose) – c’est égal je passe je continue j’avance) et donc sur les quelques vingt clichés pris plus ou moins à l’aveugle (plutôt plus) je garde quelques un.es des personnages de cette histoire (laquelle ? c’est toute la question..)
il m’en reste dix – mais ceux-ci sont loin
on les distingue à peine – lui (il me semble bien, un type) est seul sur son quai
pas mieux
puis caché – sur le quai suivant on embarquera
en voiture ( qui me fait penser à ce Puisque vous partez en voyage (Mireille et Jaboune) (ça ne va pas nous rajeunir mais osef – par le poète c’est là)
le type en rouge
il n’était pas six heure (la séance était à moins le quart) -ceux-là nous resteront plus qu’inconnus
et les derniers (à chapeau – fait chaud)
arrivée Barbès.
Bon dimanche, surtout
au ciné donc Miroirs n°3 (Christophe Petzhold, 2025) (j’ai toujours de grandes difficultés à comprendrecomment il se peut qu’on fasse des films sans qu’ils’y trouve le moindre effort pour tenter de combler un peu les lacunes d’un scénario indigent c’est vrai aussi) le titre est en relation avec une pièce de Debussy me dit la chronique – pourquoi pas ? – pas la peine (le Barbara (2012) réalisé par le même était bien, pourtant et Le ciel rouge (2023) avait plu – on ne peut pas, sans doute, faire un chef d’œuvre à chaque fois)
Pour finir l’enseigne du début (l’image du type de 83 ans aune certaine tendance à me faire sourire – orange oui) (en tout cas, je ne sais s’il s’agit de la même obédience (je le crains, cependant) mais nano 1 se voit retirer (pas au karcher, cependant) son petit bouton rouge au revers (il avait, en échange, un bracelet à la cheville qu’on lui a retiré pour cause d’âge avancé (il est de 55)) – à part lui seul le fucking maréchal (qu’on ne nomme pas) avait eu droit à cette indignité – parfois les nouvelles peuvent être réjouissantes…)
Blow Up : excellent film, j’ai toujours rêvé d’avoir un Hasselblad… 🙂