2539 Mardi 5 Août 2025
le tour au parc a été affligeant – trop de chaleur, peu de monde, une péniche pousseur qui se fraie un chemin entre des quais trop droits et un pont-passerelle amovible, des vélos comme s’il en pleuvait (car les gens aiment ce moyen de transport que j’agonis pour ma part) et d’autres bidules à deux (ou une ou trois ou on s’en fout) roues – des petits mômes en chasubles et colonies (zeugme) – le matin avait été fructueux en mots prononcés au sujet d’articles et de faits sociaux plus ou moins totaux qu’il faudrait, comme disait Milou, considérer comme des choses – et puis le jour aidant (anniversaire d’abolition de privilèges certes mais aussi de la disparition du sanaryote – lequel s’est laissé glisser, il en avait assez de se battre) j’ai croisé cette beauté rue du Cherche-Midi (dédicacée à l’Employée aux écritures, évidemment)
inscrivant dans un carré un rectangle aux huit rosaces dont deux seulement sont intègres – « j’allais géométrisant mon âme au creux de ta blessure » qui est d’un tout autre tonneau – l’ami du sud aimait cette chanson – ce chanteur, ce musicien, ce poète sans doute – et puis cet encore une fois petite exposition
je consacrai la fin d’après-midi à concevoir et produire puis réaliser des courgettes farcies au riz aux échalotes sauce tomate – tout en écoutant un des épisodes consacré aux alimentations générales de radio paris tenues et entretenues par des îliens africains… l’atelier et sa #11 apparut (après une espèce d’évanouissement vers les neuf heures du soir) vers des insomniaques minuits laquelle #11 sera en ligne dès que retranscrite (voilà)
plaisirs : de partager avec vous la détestation des vélos de leur comportement et de leur bonne conscience et de la notion de circulation douce qui nous livre à eux (que je modère en pensant à mes jeunes amis), de la rencontre d’une nouvelle grille relevée par l’employée des écritures etc… bonne journée à vous.