Pendant le weekend

2540 Mercredi 6 Août 2025

 

 

 

à quatre-vingts ans de cette horreur, en suis-je encore à penser à cette fédération d’états comme libératrice, heureuse et joyeuse de cette guerre déjà gagnée ?en ce mois où naquit mon père (croix de guerre) (comment en arriver là ?) où il n’avait pas encore vingt-deux ans (comment est-ce possible ? qu’en pensait-il ? qu’en savait-il ? fut-ce victoire danses baisers et libations ?) un peu moins de huit ans plus tard (qu’est-ce donc que huit ans ?) il aurait fait avec sa femme quatre enfants – je tiens là ma 12 – je marche j’aime assez cette femme en amorce son châle mauve, canne et caddy elle avance sur la rue

je fais tourner « jm’en fous pas mal » (Piaf) après un assez spécial « tu m’oublieras » (Larusso) (vaguement vulgaire paroles et images) – il s’agit d’une séance de photographies de mode en pleine rue –

devant une station service (où le litre d’essence ‘sans plomb 98’ certes se négocie à près de deux euros quand même – Paris intra muros cette joie, toujours) à l’architecture rondouillarde

cette image retravaillée,se présentait ainsi

j’avais cru y voir mes lunettes (alors que je ne faisais que ranger le nino dans ma poche je suppose – le type officie

on a droit à l’ombre du paparazzo quand même – elle est à lunettes en effet) – je marche longuement pour oublier sans doute que j’ai des choses à faire (beaucoup en écriture, beaucoup) tandis que la bayeusienne en a terminé avec Les Vagues son ouvroir de littérature traduite (bravo ! bravo ! bravo ! trois fois !!! il m’en faut un…) – ici pour fêter ça

« un doux parfum qu’on respire », tout ça – continuer donc, hier il y avait ceci face à l’opérateur

je ne sais laquelle préférer

mais j’aime la courbe des deux miroirs affrontés qui va vers l’infini
un article nouveau en maison[s]témoin sur un ancien film ancien billet

 

dans la boîte  Le quatrième mur (David Oelhoffen, 2024) l’horreur comme aujourd’hui Gaza, il y a près de quarante trois ans de ça – et ça continue et ça continue –  Sabra et Chatila – Laurent Lafitte pas si mal (difficile de s’enthousiasmer) mais le film est bien (l’histoire d’amour : bah… mais Antigone et Créon et le reste du monde et surtout Simon Abkarian, magnifiquement)

 

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