2541 Jeudi 7 Août 2025
ça se déroulait dans une maison, c’était au 40 d’une rue, Ostende crois-je croire – une maison de briques comme il y en a dans le nord, style « au nord y’avait les corons » – je sonne j’entre, quelqu’une sort (inconnue)bizarrement : la maison qui devait être mienne (celle de A. mais ce n’était pas elle) (ici un 40 tout à fait exact
ou du moins très semblable – quoi qu’il ne s’y trouve pas de troisième…) (pour fixer les idées – il ne faisait pas si beau…) avait été transformée en une espèce d’hôtel – une pension de famille serait adapté ; il n’y a personne au rez-de-chaussée, ces rez-de-chaussée sont petits et occupés par un escalier pour moitié, je monte vers la chambre 15 (celle où je suppose habiter – où je sais habiter, la lumière y est allumée, le lit un peu défait, quelqu’un y a dormi ou lu allongé) – on a dû me changer de chambre me dis-je redescendant (à droite la salle de bain n’est pas éclairée, il y une serviette de bain qui sèche sur le rebord de la baignoire) je vais me renseigner, c’est sans doute la gérante qui ne me reconnait pas, je dis que j’étais dans telle chambre, ah non dit-elle, elle porte des assiettes de petits-déjeuners (tartines beurre confiote) attendez je vais demander – descendent alors des touristes (deux, du genre féminin) en robes fleuries et très colorées fond blanc pour l’une bleu pour l’autre, enchapeautées de paille noire qui commencent à entreprendre la possiblement gérante mais employée sur des problèmes de plomberie – quelque chose, argumentent, le ton monte et elles crient, vaguement harpies – on les voit de profil, quelqu’un les remet à leur place, probablement un homme (mais pas moi), elles se taisent confuses puis remontent l’escalier – on vient me dire (une personne élégante, plus âgée, en tailleur noir) que la chambre est libre, oui, elle est réservée en effet et j’arrive à temps, elle est au troisième
sur ce réveil vers 7
en lecture La place du diamant Merce Rodera, et les deux textes des époux Lussu (Joyce et Emilio) groupés dans un ouvrage Feux croisés (L’atinoir, Marseille;introduction, traduction et notes Francis Pascal; postface Philippe San Marco) composé du Diplomatie clandestine d’Emilio, suivi du Fronts et frontières de Joyce
ces errements deviendront erratiques en fonction des divers aléas internétiques ou -nautiques – les vacances en quelque sorte, ici, là, plus loin, ailleurs (dont on rendra compte sans doute en quelque carnet de voyage(s)) tandis, comme tous les jeudis depuis quelques semaines, on attend la grue énorme et disproportionnée – on l’attend, elle arrive (elle est en retard) (elle est arrivée par le mauvais sens mais on s’en fout – une heure et demie de retard : tant pis – il paraît qu’elle se nomme PPM
cette fois ça y est – je pars
avec mes compliments (bonnes vacances à celles et ceux qui ont la chance d’en prendre)