2566 Lundi premier septembre 2025
la route sans pluie – la cure- la cicatrisation et les meules – on ne va pas tout reprendre comprendre apprendre – une espèce de changement (« dans la continuité » disait l’autre crâne d’œuf- je me souviens de JPS qui disait « voilà ce que c’est qu’un salaud » ou quelque chose d’approchant) – le « tournant de la rigueur » ? le ventre mou du centrisme « ni ni » ou l’abject jésuitisme du « en même temps » – et nous autres poussés ici ou là (je ne te parle même pas des guerres mais elles existent) hier soir parlaient les ciels (la grève à radio paris que je n’écoute plus guère – à cause des guerres, mais pas seulement,j’agonis la propagande comme la publicité et que sont donc les médias sinon des supports de ce genre d’ordures ? laisse va -le travail m’attend (intégrer les informations d’OVNI 78 et joindre le traducteur (cette façon de faire, joindre quelqu’un afin de s’entretenir mais quel intérêt pour le quelqu’un ? et n’agit-on que par intérêt ? – je me souviens des lettres transmises à Rivette après sa bande des quatre sortie qui coïncidait avec la tentation de thèse,mises dans la boite aux lettres de son habitation du boulevard de la Bastille – sans réponse – j’écrivais alors avec l’ambition de publier –
lettres type et compagnie – on gagnait sa vie comme on pouvait
le cinéma : réponse de Fuller et de Tavernier, rencontre de Pierre-William Glenn (chez la coiffeuse) sur le tournage de L’étoile du Nord et de Simone Signoret presque aveugle concentrée cheveux mauves comme ma grand-mère
(je repense à madame Rosa en passant rue de Tourtille ou de Pali-Kao)
regardant partir le jour avec cette lumière
ce n’est pas que je n’aime pas cette heure-là sous ces couleurs (il n’y a pas de couleur, il n’y a que de la lumière)
c’est septembre aussi, le mois de sa disparition la fin du travail et les poches pleines, le carnet de caisse d’épargne bondé – les séances de piscine à n’en plus pouvoir – une espèce de solitude aussi bien
continuons et gardons-nous, sinon de la nostalgie, au moins de la tristesse
en face The Queen (Stephen Frears, 2006) (on se demande à qui réfère le titre, sinon à madame Spencer – j’exagère à peine – d’ailleurs elle ne le fut point, sinon dans le cœur, peut-être du malheureux Dody – en tout cas STGME2 interprétée ici par Helen Mirren a reçu l’oscar pour sa prestation – on ne parvient pas exactement à trouver qui est le plus odieux, entre le prince de Galles et son consort de père) (mention spéciale aux téléphones collector – et verts – des habitations de la couronne)