2573 Lundi 8 Septembre 2025
il parait qu’il va tomber (la mort d’un gouvernement surtout s’il se trouve fantoche et bedonnant n’est pas non plus une chose tellement exceptionnelle (dixit himself) – encore que nommer ce genre d’épiphénomène « mort »est lui accorder une importance qu’il n’a pas – d’ailleurs on s’en fout) hier il faisait beau – aujourd’hui c’est couvert – mercredi tout sera bloqué (ce tout est sujet à de nombreuses analyses inutiles autant qu’absconses, mais c’est le lot de toute actualité : l’important est de vendre (armes, avions, autos etc.) qu’à grands flots coule le sang des victimes) je m’égare pardon : ici quelques fleurs
bouquet de ciboulette – il faut se résoudre à ne rien attendre – travailler sans doute (une thèse sur le martyrologe des juges siciliens; un film (Une centaine de pas Marco Tullio Giordano, 2000) qui retrace, dit-on, la vie de Peppino Impastato (un jeune type dont l’oncle était mafieux au dernier degré et qu’il s’évertua, sur les ondes radio, à dénoncer – mort assassiné le 9 mai 1978, vers six heures du matin, en Sicile) – un peu de beauté du soir
et un peu du jour
les états d’âme terriblement affectés, ce sera pour une autre fois – ce matin le toit de l’école
une visite au musée Carnavalet dont on rendra compte demain (sous silence, on passera le quartier des francs bourgeois pourri au dernier degré, notamment par une manifestation « design » parfaitement écœurante à base de bentley rolls-royce et autres ferrari et servants et servantes dernier cri tellement sensibles et delicat.es – à gerber)
au ciné Chronique des années de braise (Mohammed Lakhdar-Hamina, 1975) grand spectacle pour la sortie de colonialisme (à la réussite contrastée) de l’Algérie des années trente au 11 novembre 1954 (narration formidable (ML-H dans le rôle de Miloud, le prophète des cimetières quand même) – images splendides – palme d’or à Cannes en 1975 présidente Jeanne Moreau (en compétition cette année-là Jeanne Dielmann, 23 quai du commerce, 1080 Bruxelles réalisé par Chantal Akerman))