2732 Dimanche 20 Avril 2025
tu te souviens de cette chanson qui faisait « c’était étrange/ est-ce qu’il allait neiger des anges ? » c’était un peu l’ambiance
ici à la fête de ‘huma
– une promenade vers le dix-huit (le bas)
(on fait dans le conventionnel – pas vraiment franchouillard mais presque) on allait acheter des produits textiles chez Dreyfus dit marché saint-Pierre (dominé par la choucroute à l’ordure thiers)
(j’aime beaucoup ce grand magasin-là) je n’ai pas trouvé dans la rue adjacente – Linvingstone ou d’Orsel ça dépend parfois – la maserati d’un des vendeurs de trucs en plumes (photorobo)
le retour à pied à nouveau (marché sous le métro plein comme un œuf) (on l’a évité – on a bien marché) sur le pont l’expo Plossu où j’ai pris quelques images pour tenter de remplacer les floues des billets de la maison[s]témoin – ici l’ombre chinoise de la compagne je suppose du Bernard
travail à la table (où la biographie de Barbara Balzerani (compagne du Moretti) m’a révélé sa participation à la bataille de san Basilio (septembre 74, à Rome), Fabrizio Ceruso (19 ans) tué par une balle dans la poitrine tirée par un policier – ici même d’ailleurs on (deux ou trois policiers) a tué sans vergogne un fou qui courait vers trois ou quatre heures du matin sur le boulevard Voltaire (le type avait la trentaine) : ici comme là-bas ces actes impunis le resteront – comment veux-tu que la colère ne monte pas ?) avant de se mettre en chemin (à pied encore) vers la cinématographie grecque évoquée hier
au ciné Kyuka avant la fin de l’été (Kostis Charamountanis, 2025) (kyuka (nous explique-t-on dans le papier volant veut dire vacances en japonais, et fait suite au court-métrage du même intitulé lui Kyoku (avant que ne vienne l’été) vocable non moins japonais pouvant être traduit par souvenirs (on pense à la Bonnin et à son Partir un jour) – ce que le Japon vient faire là, on ne sait – sans doute quelques autobiographiques appétences) en tout cas le film est magnifique (premier long, imagination au pouvoir dans l’image – musique formidable) (après je suis un peu moins enthousiaste sur les vues sous l’eau) – le réalisateur en fait et l’image et la musique (oui) – on ne sait plus où les arrêter (bah) – une histoire de famille et de poissons – ça se passe sur l’eau et sur la plage, la jetée (à Poros indique-t-on encore) soleil rires tragédie (comme il se doit en Grèce je suppose – j’ironise à peine) un peu comme hier mais la température de l’eau est meilleure… Magnifique
aperçu : est-ce que je peux t’embrasser ? lui dit-elle – Non tu ne peux pas répond–il (il faut dire qu’elle s’est tirée il y a peut-être vingt ans, en prétextant d’aller acheter des cigarettes – il faut aussi dire qu’il est parfaitement insupportable – ensemble ils ont fait deux jumeaux… etc etc.)
ce serait si bien, si le programme d’Utopia ne changeait pas d’un jour et d’une heure à l’autre… n’arrive pas à guetter et donc ne le verrai sans doute pas – dommage vos en donnez envie et l’image est belle
bon dimanche
Si je comprends bien, Bernard Plossu expose ses photos en plein air comme le célèbre dépositaire de petits cadres avec images sous verre accrochées à certains murs parisiens ?
– Poros : j’y suis allé, il doit y avoir un peu plus de touristes depuis… 🙂
« Partir un jour » : court-métrage excellent ! 🙂
@Dominique Hasselmann :en effet, excellent (la réalisatrice a rallongé la sauce : présentation de la version longue en ouverture à Cannes cette année…). Merci à toi
@brigitte celerier : c’estun jolifilm,en effet. Merci à vous Brigitte