Pendant le weekend

2481 Dimanche 8 Juin 2025

 

 

 

 

on reste toujours s’imaginant des choses, des histoires, des faits réels transformés : hier il faisait un sale temps comme aujourd’hui apparemment alors pour la nuit blanche ça a  été bernique – il y avait cependant une projection du Sois belle et tais-toi (Delphine Seyrig,1981) (avec la Carole Roussopoulos créditée à l’image et au montage) quelque part (vers Saint-Paul je crois bien) mais trop de fatigue (j’avais bolo avec Belleville, c’est vrai aussi mais elles (et il) sont parti.es vers huit heures) – l’avant veille j’avais été prendre un café avec apap lequel me donna les scans du livre de mon grand-oncle (encore merci camarade !) (un incunable sur le socialisme en Tunisie dans les années du protectorat) (sfio quand tu nous tiens : en lecture le Essais d’ego-histoires où Maurice Agulhon insiste sur la mollesse dans laquelle étaient tenu.es celles et ceux qui optaient pour cette obédience, internationale et ouvrière cependant, par rapport à la force du parti communiste de l’époque de sa jeunesse – après il y a l’épopée d’un Pierre Chaunu, Caen quantitativiste action française (le titre de son essai Le fils de la morte est sans doute ce qu’il y a de mieux) – puis encore Georges Duby* qui, comme dans un rêve traverse la guerre – la 2, mondiale) (j’en suis là – il y a six types pour une gonzesse (Michelle Perrot quand même) j’avance dans l’ordre de la présentation (semble-t-il alphabétique) – et puis

ils ont en effet repeint – ça a été (comme disait Barthes) comme ça

quelques courses en passant par ici (je me souviens de France Gall qui chantait (c’est peut-être beaucoup dire) (que son âme repose en paix, cependant – c’est méchant, mais juste) Résiste

le soir donc (il y eut des nouvelles rassurantes de P. – mais le sang se glace à cette évocation – par deux fois passé sur le billard, il doit dormir (j’espère serein) dans un hôpital) (qu’il s’en sorte, c’est tout ce qu’on souhaite)

soupirs – soirs de printemps – l’âge avance

le trouble s’installe

 

dans la boîte La Mélancolie (en version originale Hotseretu que le grand frère g traduit par Combat : va comprendre les distributeurs) (Takuya Kato (c’est un garçon), 2023) un drame libérateur – lent (peut-être trop) (la rencontre des deux femmes aimant le même homme (il meurt d’accident au début du film) dans une cafeteria sur un travelling avant long lent lugubre – des sentiments bizarrement exprimés (comme il en est dans la culture japonaise je suppose) – la parole difficile – attachant

 

add. de neuf heures moins le quart (« ah quel terrible neuf heures moins le quart ! ») : le Duby en question écrit sa définition de l’histoire « l’histoire,j'(entends la sérieuse, alliant la rigueur et le goût de la découverte à l’élégance du discours »… Bien.

Share

4 Comments

    un prénom, une enfant, une famille pas comme les autres, des garçons l’embêtaient bien un peu beaucoup, comment savoir, classe de cinquième, pourtant en sa petite carapace elle menait sa vie, la petite Billie, un exercice, dire lire chanter seul à plusieurs le texte de son choix, elle avait marché vers le tableau et seule face à la classe sans trembler vibrante Résiste s’élançait, d’une audace folle, un silence soufflé à la fin puis les applaudissements qui crépitent et elle, comme si de rien, retournant à sa place au fond.

  • @Élise : un bien beau prénom pour une bien belle chanson… Merci Élise

  • Oui, France Gall chante, il suffit de réécouter ce magnifique « Cézanne peint »… 🙂

  • @Dominqiue Hasselmann : « silence sur les grillons » hein… Merci à toi

Laisser un commentaire