2504 Mardi 1 Juillet 2025
rampal résiste
dans le métro, on a droit à des annonces sonores parfaitement pertinentes (on a ben raison de mettre son casque) : »si t’as chaud bois ! » » s’il pleut mets ton bonnet !! » » si fait froid couvre-toi merde ! » « si y’a du brouillard allume tes codes » « si y’a du verglas mets tes crampons » et autres joyeusetés (la régie a quelque chose de burlesque : hier, le prenant (le métro) ou plutôt l’empruntant pour revenir du ciné je m’attendais à un « gloire à Rachida Dati !! » mais non – il faut cependant souligner que si la réforme (scélérate, certes) a été (pour un temps) écartée, c’est par la force de cette pourriture de front national, et je ne serais qu’à moitié étonné s’il s’apprenait que c’est à cause du pedigree de la dame que ces « voix » ont manqué – c’est un parti raciste, si on l’oublie on a tort) j’allai tranquillement rejoindre toute la smalah et voici qu’au faubourg
on se demande parfois ce qu’elle fait : voilà – puis la marche en avant se poursuivit (à l’ombre) pour rejoindre vers la rue Saint-Petersbourg (qui n’a jamais été rebaptisée, puisqu’elle n’avait jamais été rebaptisée Leningrad – mais ces choses se perdent) mon ami libraire et je tombe sur cette espèce de merveille urbaine
merci à B2TS – faisait chaud mais ça allait – on a parlé on a déjeuné cuisine coréenne délicieuse – faisait doux en terrasse sous parasol – l’amitié a des qualités – reçu des nouvelles de Beaubourg, tant mieux – je ne résiste pas à reproduire ici quelques paroles de 2F qui répond à la question du journaliste « quels sont vos rapports avec le producteur ? » (qui, je reconnais, en est une stupide – mais ne le sont-elles pas toutes lorsqu’elles viennent de cette corporation ?) : « personnellement j’ai besoin du producteur. Non seulement parce qu’avec lui arrive l’avance de l’argent mais aussi pour être incité à défendre mon film des pièges des détournements des embûches masquées sous des suggestions affectueuses, des pressions qui le menace dès qu’on a décidé de la faire naître ». Et plus loin: « (la seule raison honnêtement déclarable est la signature d’un contrat : je signe, je prends une avance, puis comme je ne veux pas la rendre je suis obligé de faire le film. Cela peut sembler une blague mais c’est la vérité). » – à lui
dans la boite le dernier (magnifique) numéro des villes en voix (avec mes remerciements à Françoise Breton)
au ciné donc La vie de Chuck (Mike Flanagan, 2024) en trois épisodes (celui du milieu est un numéro de danse qui se suffit à lui-même – étazunien en diable : le reste du film aussi) assez sympathique
ou celle-ci
et pour finir