Pendant le weekend

2512 Mercredi 9 Juillet 2025

 

 

 

 

 

ce seront sans doute cahiers de vacances – encore que de vacances ce ne sera pas que peu – Fariba attendra – l’atelier commence à me gaver (depuis 2016 ça commence à faire une dizaine d’années disons) – aller en rue et découvrir le ciel

avais-je quelque chose à faire ? sûrement –  le tout est de savoir quoi : la mémoire immédiate me fuit, c’est probablement plus le vin que l’aloïs de son prénom – je n’abuse cependant guère – hors le phallique de la construction d’acier (lequel acier venait de l’Ukraine tsariste non encore soviétique non plus qu’en guerre contre l’envahisseur russe d’aujourd’hui, disait le doku sur Volodia  – en deux parties, je n’en vis qu’une), les nuages les nues les nuées (jt’approche) (j’aime assez les enseignes bord cadre en bas)

le plus immeuble de Paris avec ses balcons (cinq contre l’œil : tout est bon) – j’ai continué à marcher – me suis restauré des restes de l’apéritif dinatoire d’hier soir, et marché encore jusque

(il y manque un 3, mais le branchement électrique tient bon) (une des meilleures salles de Paris – au confort incertain, c’est vrai mais quel programme)

(on aperçoit trois clients – sont-ce cinéphiles ? plus une caissière qui, voyant ma carte (6.25e la place quand même jte ferai dire) a fait « elle est usée, monsieur est cinéphile ») (au ciné à 3 de l’aprèm, seul) encore un

ça s’est engueulé dans la salle, changeant de place, s’invectivant – on devait être quinze, dans la 2, à l’étage et à l’écran posé de travers mais une salle quand même – 80 fauteuils peut-être – rouges – qui m’ont remémoré une certaine Nathalie qui faisait (ou avait l’intention de faire) sa thèse sur la salle de ciné, tandis qu’une certaine Martine plongeait dans les turpitudes, visant le même but, du cinéma dit alors x plutôt que porno) – enfin le cinéma (l’air n’y était pas conditionné)

 

donc Little Jaffna (Lawrence Valin, 2025) (dont on a chroniqué plus le film-annonce que l’entièreté (c’est là) : faut que je relise et amende peut-être -non, inutile d’amender) bourré de musiques magnifiques et de couleurs, de tamouls et de tigres, de splendides costumes et de courses endiablées, d’émotions et d’énergies (comme dirait la vantardise marketeuse) – un premier film (très masculin sans aller jusqu’au masculinisme – sans la moindre turpitude homosexuelle – cet aspect des choses est sans aucune équivoque – j’ai pensé au Partir un jour  de la Bonnin parce qu’elle aussi (Amélie je crois bien) a commencé par un court métrage (parfait) avant de rallonger la sauce (laquelle m’a échappé : six ou sept cent mille entrées quand même t’inquiète – Cannes et de ce fait (comme dit la marketteuse promotion (odieuse c’est vrai)) trouvant son public : ce qu’on souhaite à celui-ci tout autant  (bon, après le réalisateur est aussi acteur et est de (pratiquement) tous les plans (quelques plans – magnifiques : il n’en est pas sauf en allégorie – d’oiseaux en bande), et à la fin force reste à la loi (incarnée par une jolie blonde (Marilou Aussilloux qu’on vit dans le En corps (Cédric Klapisch, 2022) par exemple) – certes, certes)

 

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4 Comments

    Un cinéma sympa certes, et une belle programmation, mais la forme de cette salle avec ses premiers rangs extra trop larges…

  • @L’employée aux écritures : oui d’accord, oui – mais enfin heureusement aussi que ce genre de bazar existe… Merci à vous, Employée

  • Bon, tout est noté (le ciel, le film, les gens :-))) (et le reste)

  • @cjeanney : (merci à toi Kik)(pour le film : à voir – si on aime « l’action » genre Scorcese…)

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