2529 Samedi 26 Juillet 2025
regarder le ciel
le matin tôt, mais pas assez – les jours cessent, c’est épuisant, « on va pas vers le mieux » disait mon ami Denis – ça ne fait rien, on patientera avec les douleurs du froid s’il vient – il vaudrait mieux être moins loin de la mer – ça ne va pas être possible, tout changer mais tout emporter chantait qui je ne sais plus mais c’était plutôt tout quitter – (Philippe Chatel) – sur la place du palais royal on a enlevé le cube de miroirs
le carré des antiquaires a été rénové, racheté, rétabli, poncé repeint, on en a fait quelque chose d’autre certainement – il y avait là un bar où on s’est réunis pour la dernière fois de la vie – ça n’a aucune importance – regarder le ciel
les volatiles se lèvent à l’aube (ici c’est le soir) – crient – chantent ? ça m’étonnerait (beaucoup d’échos virtuels c’est assez joli) – plus tard la voilà – hier au marché poisson légumes fromages (je lis qu’Erri De Lucca mangeait des pâtes au ragù (comme il se doit) et que le sacrilège aurait été d’y saupoudrer du fromage râpé – hier c’était pain de poisson (deuxième occurrence)
me rendra-t-il célèbre ? est-ce mon désir ? mon besoin, mon envie ? j’ai oublié la ciboulette – en passant par le parc, voici l’écran : une télévision améliorée, il parait qu’on peut regarder un film même en plein jour
c’est formidable, la technique : mais aussi formidablement con, puisque la salle de cinéma se fait au noir : ici le cinéma est mort – ces gens ne comprennent que leurs misérables comptes en banque – écran noir…
pitoyable…
ne l’ayant pas goûté (le pain de poisson) je ne saurais dire s’il vous rendra célèbre mais vous fais confiance