Pendant le weekend

Seize deux cent soixante

 

 

La journée débute par des tris, se poursuit par un rendez-vous de sécurité sociale, comme on dit, puis j’ai retrouvé mon ami libraire dans un café de Saint-Lazare, on a ri, on a parlé des enfants, un kir ou deux plus tard, on en était là

bar-demi-tarif

puis je suis retourné à mes tris (l’état des finances est au pire, on ne daigne pas me payer…) (les factures sont coincées et ça continue de me faire braire – voilà des années que ça dure, des mois entiers à attendre, j’en ai ma claque), puis rentré à la maison pour une sieste -hier nuit lever à deux, retour au lit à cinq trente debout à sept – je fatigue, comme aujourd’hui – lire, aller à la Friche (librairie indépendante magnifique du coin Charonne-Saint-Maur) écouter un petit bonhomme tout rouge (Eric Hazan quatre vingt piges alerte et débonnaire – on sent cependant le fil aiguisé et acéré de l’arme sous l’humour) nous parler de son dernier opus (toujours intéressant : on apprend les raisons pour lesquelles cette maison d’édition -la Fabrique donc – ne fait ni sociologie ni littérature fiction roman), promettre l’entretien de l’ami libraire, continuer à oeuvrer et à tenter de défendre et faire savoir le sort d’Asli Erdogan emprisonnée (patronyme despotique), et continuer encore et encore

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