Pendant le weekend

1780 Mardi 27 Avril 2021

 

 

 

c’est formidable comme la Duras buvait – quand je vois les litres et les litres éclusés, malgré les coups et les séjours hospitaliers – quelle santé ! Je crois qu’elle buvait pour pouvoir écrire (du siècle dernier, de 14 à 96 sur cette planète) – je me dis que longtemps elle a adoré le liquide; dans  sa petite enfance, elle parle tellement souvent de l’eau – j’aime beaucoup comprendre qu’il s’agissait de vin et non pas de wisky comme, disons, madame Signoret – la condition des femmes, peut-être. « La vie matérielle » est un texte formidable aussi, enfin tout Duras tu me diras – oui certes – sans doute aussi faudrait-il faire quelques aménagements à ce genre de déclaration. En tout cas, la somme biographique réunie par Laure Adler (prix Médicis essai remarque aussi) est prolixe : je m’en vais travailler un peu les notes de cet objet – le nombre d’entretiens menés est impressionnant (p 891 à 927; on dispose d’un index des noms cités 929 à 942; de 943 à 947, les œuvres et les monographies; 2 pages de remerciements; une page de table : la voici

en revanche on ne trouve pratiquement rien sur les relations unissant l’auteure monographiée à son enfant – qui n’est pas que d’elle, c’est vrai). Tout ça pour dire que, comme souligné par un de mes poètes favoris, repris par Thierry Bienstingel dans sa feuille de route de la semaine dernière, « toute liste à mes yeux est une liste noire » – on s’en serait douté. J’attends donc encore un peu avant de lancer le truc – il faudrait faire une adresse au lectorat, comme forme – je fatigue, tu sais bien aussi…

On aura été voir le Las Vegas motor speedway chez Olivier Hodasava pour en rapporter cette image magnifique

et cette autre

plus ces images trouvées au hasard d’une remémoration du cirque Médrano (lequel se trouvait au coin de la rue des Martyrs et du boulevard Rochechouart, côté est du 9) (on en fera une approche demain) : une miss Lala au cirque Fernando (Edouard Degas, 1879)

plus une Écuyère au cheval blanc (Henri de Toulouse Lautrec, 1888) (au cirque Médrano, il me semble)

évocation qui pourrait être augmentée de celle-ci (Georges Seurat, Le cirque 1890) qu’on adore

(nous visitâmes pour la première fois (hors la gare empruntée au passage et les pièces de théâtre de la compagnie Renaud-Barrault) le lieu lors du premier inter-confinements (wtf!) – et puis le verdissement de l’arbre qui termine bientôt sa mue

et cette image de ce matin, au lever

 

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4 Comments

    est ce que pour une fois l’index du livre de Laure Adler est exact (je ne parle pas des vôtres mais je n’ai jamais trouvé un livre où l’index amène toujours à une page adéquate)

  • brigitte celerier : ça m’en a tout l’air (mais il manque quelques entrées quand même)

  • Très beau tableau de Henri de Toulouse-Lautrec, en effet.

    Et dire qu’avec l’interdiction des animaux dressés, les cirques vont sans doute bientôt disparaître corps et biens…

    Il nous restera la peinture (et Zingaro) ! 🙂

  • @Dominique Hasselmann :il restera toujours au cirque les jongleurs clowns et autres spécimens individus indigènes et autochtones de cette planète, t’inquiète… :°)