Pendant le weekend

2095 Dimanche

 

 

montage bibliothèque – l’espace de co-working en bonne voie de finalisation comme disent ces connards (et connasses c’est vrai aussi) de technocrates – je m’égare mes excuses, c’est dimanche et on a eu des avant-goût de printemps (courses etc.)

longuement avancer

parc puis descente de l’avenue –

ici vivait un de mes amis de faculté jussieu (dont le père était photographe) (qui avait marié la J. (que la paix soit sur son âme) dont le père tenait une bijouterie rue de Belleville) – puis de la rue en descente toujours

manif sur la place, flicailles comme s’il en pleuvait – longer le métro aérien, la rue encore (celui-ci est prisonnier d’une école confessionnelle)

descendre encore – au droit du tabac qui fait le coin, un type jette sa cigarette sans faire trop attention, puis se rend compte, a comme une excuse – j’interprète je passe (on passe) – plus loin sur le pont le revoilà, aviné maghrébin rigolard barbe « l’humour est de notre côté maintenant pas du côté des Français » dit-il – je suppose qu’il fait allusion à sa couleur de peau et à la mienne (assez semblable pourtant mais va comprendre) – il s’en retourne sur son vélo vers le nord – descente passant devant la gare, le lieu où on a assassiné les trois femmes kurdes, la vraie cheminée en forme de faux immeuble, le magenta – continuer encore à descendre

le square et la rue du même nom (Montholon) puis la Lamartine, contribution d’invent’hair

puis d’alim géné (rue des Martyrs fermée aux autos le week-end jte dirai) (on s’en fout on marche – on pense à l’édile qui va plafonner à 3 pour cent  des suffrages – cette misère – cette guerre aussi on pense et on marche on parle) (on va au ciné)

on y arrive à l’heure (19 euros pour deux places dans une salle écran courbe deux mètres sur trois dégoulinante de publicités et de films-annonces (8) – salle 4 des 5 Caumartin (fuck off) – boycott c’est dit – on rit)

 

au ciné donc Ils sont vivants (Jérémie Elkaïm, 2021) (zéro musique) (la « jungle » de Calais comme une espèce de faire-valoir, un décor – aucune mention de la destruction immonde pratiquée) (sinon l’héroïne s’envoie en l’air avec le héros – elle est veuve d’un flic qui la battait et qui buvait, il est iranien : ça explique quelque chose ?) (trop de scènes de lit) (mais enfin ils sont vivants…) (hum)

 

 

 

 

 

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4 Comments

    quelle belle lumière
    (et dommage pour le film…)

  • « Cours des Halles », ce serait le nom de ce petit cinéma.

    « Mini Market », ce serait le titre du film en cours de diffusion, une vaste parabole sur la mondialisation du commerce et de l’énergie (bateaux-containers comme celui qui fut coincé dans le canal de Suez, pipe-lines de gaz de Russie vers Allemagne, etc.), mais aucune scène de lit sauf celui du Dniepr… 🙂

  • @brigitte celerier : rarement au cinéma la merveille (mais hier, si) :°)

  • @Dominique Hasselmann : je me souviens de ce petit navire