Pendant le weekend

2171 Jeudi 19 Mai 2022

 

 

parfois l’inconséquence des gens me terrifie – je suis un être sensible c’est vrai mais quand même – enfin je m’en fous aussi, c’est vrai, mais quand même quand je souhaite un bon anniversaire à C. pour la trente quatrième fois je suppose et que rien je dis fo – dans le même style pour le travail

(trente et un ans) et rien du jour au lendemain – une honte – fo – je fais le dos rond (je ne peux rien faire d’autre) (je continue ailleurs, sans doute) ?  le monde est peuplé de salauds (ce sont gens de même genre) – chaleur et travail à la table

difficilement, je reprends le retard dans l’atelier – cette fois, j’ai relu Pedigree du Modiano, puis je me suis remis à Un cirque passe sans bien comprendre comme toujours en quoi ou comment (c’est que je n’ai pas les extraits, vu que je ne suis pas suiveur patreon –  c’est égal, je continue quand même) (je vais regarder (si on peut dire) L’homme atlantique film (si on peut dire) de Marguerite Duras (dont le cinéma (si on peut dire) m’indiffère) (c’est sans doute parce que j’aime (justement) le cinéma) mais pour Modiano qui est comme on sait un de mes chouchous (j’en ai pourtant peu) (il y a Antonio Lobo Antunes aussi – et il y a Margot quand elle écrit – et Simone et son mec – et d’autres) j’ai pensé, voyant la place Barberini à Rome, à quelqu’un qui observerait le moment où, ce 3 mai 1978, les brigadistes s’en iraient pour aller vers Termini (note à destination, pour une part, de DH aka CC : on ne peut guère comprendre sans ouvrir ce lien) – sortant peut-être de ce bar

quelqu’un dans cet hôtel (la chambre à 491 euros – ça paraît rédhibitoire mais enfin pour un palace…) – observerait cette espèce de fuite en avant – j’ai cherché et trouvé

d’ici on ne peut guère statuer sur le fait de savoir de qui il s’agit

est-ce un (ou une) client(e)

ou une (ou un) membre du petit personnel qui prendrait (ou perdrait, en l’occurrence) son temps ?

le roof-top bar (tout comme l’hôtel) déserté depuis la pandémie – on ne trouve plus ces palmiers – des buis peut-être ? –

mais ça ne fait rien – il y a le héros du Cirque qui passe à qui un fourgue propose d’aller travailler à Rome (dans une librairie) – il y a ces hôtels de luxe dans lesquels jamais un de ces héros n’irait dormir ou autre – il y a pour le dialogue 4 cette formidable pensée d’un des ministres de l’époque d’avoir recours à un médium (ou une, je ne sais pas, il faut que je me renseigne) (on se souvient de l’astrologue plus ou moins pourrie de tonton (comment c’était Elisabeth quelque chose ? madame Soleil ?) – le cintré hypocrite lui s’entoure de voleurs et de violeurs – chacun sa croix hein) enfin fait beau…

 

 

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4 Comments

    failli écrire vite le 4 mais me suis méfiée du risque de légère indécence et puis cette fin de semaine amène pour moi d’autres pintés d’intérêt, on verra… ai aussi un peu honte parce que de plus en plus de mal à lire et suivre les autres (j’espère que ce n’est pas l’âge)
    (plaisir de partager certains goûts avec vous)

  • Ce que j’aime dans Rome, c’est la « machine à écrire » mussolinienne (un ordi Apple ferait pâle figure de remplacement).

    Sinon, Modiano, oui, je me souviens d’un truc fait à deux… « place de l’Étoile » (bientôt les Champs-Élysées seront « apaisés », selon le bégaiement renouvelé de l’élue parisienne, comme le périph’ et autres voies de déplacement – hors voitures comme celle qui l’avait déposée à l’Élysée le jour de l’intronisation de Macron II)… 🙂

  • @Dominique Hasselmann : un vase communicant, je me souviens (il y a plus de dix ans…. ) merci à toi

  • @brigitte celerier : particulièrement coton les propositions hein…(moi je suis fatigué)(merci de passer en tout cas)