Pendant le weekend

1489 Mardi 7 juillet 2020

 

 

 

ko debout non ? trop fort – on ne peut que s’incliner, chapeau bas – mes petites affaires vont trop mal et ma santé défaille (mentale, j’entends) (heureusement, je m’en rends encore un peu compte – à peine – j’y retourne immédiatement) travail en cours donc

l’imbécile va au café (ou pas) et s’empare de l’image pour en faire une série – ça n’a aucun sens : ici le standard (tasse blanche/soucoupe blanche/paiement/verre d’eau – hier soir, passant devant un restaurant, je vois sur la carte « eau du jour : 3 euros » – j’ai eu envie de m’asseoir au bord du trottoir et de pleurer) mais allons, sur le bord du canal fleurissent les lilas sauvages (si ce sont eux)

l’été, voilà – au parc, on gymnastique

– passant par Barbès (on allait chez Dreyfus chercher quelque voilage) et (on pensait à TNPPI qui venait là chercher ses tissus pour réaliser à la maison tous ses (et nos, parfois) vêtements, on pensait au premier magasin jamais vu à Paris) puis on mange une pizza (les deux (copieuses) plus deux cafés, vingt euros) on oublie la boite des deux quarts restants (les loyaux sujets de STGME2 nomment cette pratique « sac pour le chien ») – j’ai fait un mail d’excuses au restaurateur (adorable – chez Gigi, rue de Clignancourt, bonne adresse) –  en revenant à pied comme il se doit, on croise deux mille hommes pour trois femmes – on ne s’assoit pas, non, on continue le chemin – rue de l’Ourcq, cette plaque

(j’aime les deux petits dessins de notes de musique, doubles croches ou quelque chose – le solfège, pour moi, est un langage diabolique – « deux noires pour une blanche c’est écrit dans le tempo » disait Nanard) (Rota comme Nino, le musicien ami de Federico, et Ennio, celui de Sergio qui s’en va – on s’assoit par terre, on pleure, on se lève, on marche) (parfois, j’ai tellement peur – pour S.; pour M. ; ces fils des amis, pour le monde entier – je relis « Vie de ma voisine » qui raconte la vie de Jenny, la sœur de Maurice Rafsjus (on fera quelque chose à ce sujet, oui) (écrite magnifiquement par Geneviève Brisac) – c’est vrai qu’on peut toujours avoir de l’espoir – mais là, vraiment, à ce point d’incompréhension de la réalité (parce qu’il s’agit bien de la réalité) – devant ma propre bêtise – « l’envie de tout foutre en l’air » – c’est une chanson de Cabrel qui raconte une espèce de désespoir amoureux (Rosie)

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2 Comments

    « je vois sur la carte « eau du jour : 3 euros » – j’ai eu envie de m’asseoir au bord du trottoir et de pleurer) » notre monde, oui mais : la pizza etc… tenons nous entre « à bonne volonté »

  • Je vois mon livre de Maurice Rasjfus sur mon étagère (J’ai Lu, N°6902), Drancy, je l’avais acheté après avoir été voir le wagon sur rails qui se trouve dans cette ville (s’il n’a pas été déboulonné depuis).

    L’eau payante… en attendant le bol d’air.
    Barbara Pompili a des projets rentables. 🙂