Pendant le weekend

B2TS Léon- 3

on recommence doucement – vacances ou pas – il va faire beau – je ne sais pas, je suis à la maison, dehors je crois qu’on défile – à Strasbourg je crois que ça cogne – je ne sais pas, j’ai vu qu’on avait interdit à ce journaliste sans carte de se montrer dans un défilé : mais quelle est cette république ? Liberté ? kézako ? dégoûté, je vais aller au cinéma (Ragtime peut-être si tout va bien) (je finis de saisir) – je continue – entreprise plus ou moins délirante, tant pis – je cesse et je me remets à l’ouvrage (j’ai découvert 4 petites images de B2TS sur la statue de Danton de l’Odéon, je vais aller chercher les photos)

Un jour.

C’est aussi que le point est difficile à produire – je ne suis pas, malheureusement, photographe – tant pis, encore une carrière que mes aïeux n’ont pas ourdie pour moi –

c’est le regard caméra qu’il faut percevoir (enfin, « il faut »…) (le premier et le deuxième) (et le reflet au miroir) (et le troisième) – on compose avec la chance –

quand même elle serait posée – une espèce de réalité de l’amour ou de l’amitié – capter et offrir – c’est un peu la photo (attention à la grosse tête simplement) – on s’embrasse, on attend

de multiples salons (je ne sais où il les a capturés – ce pourrait être en Inde comme du côté de la rue Louis Blanc à Paris – mais justement on s’en fout complètement) qui expliquent que ici, là, ou ailleurs c’est un peu la même chose – paraître, s’affirmer, propre sur soi –

le sérieux du travail comme de la coupe, du mouvement des cheveux, de la taille de la moustache – joliesse de la blouse – la coiffure comme un art – la photo comme un don.

La suite (et la fin, pour la partie Léon) au prochain numéro.

Bon dimanche

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