Pendant le weekend

2355 Mardi 6 Juin 2023

 

 

 

ça ne fait que 79 ans – 9 ans plus tôt, seulement – ça paraît un gouffre c’en est un : tout est tellement inutile – la vulgate est prête à enterrer la lutte « c’est la dernière » entends-je et colporté-je mais la joie d’écouter de la musique serait-la voix de la petite blondinette (Angèle) quand on ouvre le poste à six moins le quart – rien ne sert à rien, mais ne rien faire sert le pouvoir – cette pourriture qui se complaît sur un rocher « millénaire » (cette façon de ressembler au troisième « état » d’outre-Rhin d’alors – qui est encore dupe ?) – tous les jours (au moins ceux qui me voient sur cette passerelle)

le type se tient là immobile droit comme un I majuscule – je le rapproche

il y avait là deux pies qui s’entretenaient – je les décadre

j’ai marché et pleuré les journées perdues – plus de deux heures d’arabe à écouter les Karima Laban et autre Frédéric Beauchamp (ce sont les ectoplasmes de la méthode, les pendants du tailleur riche ou autre my sister is not a boy de l’assimil d’anglais) – un café à l’Avenue – mais me souvenir du retour, eh bien non –  sans doute le kir vers trois heures – cette image venue par la poste

la plage quelque part en Méditerranée – il fait gris, il pleut – marcher lire apprendre

 

le soir au ciné  L’île rouge (Robin Campillo, 2023) rien que pour la fin – les massacres dus aux colons en 1949 et leurs suites (ça se passe en 1971 où le petit avait huit ans, il en aura 9 à l’été mais ils auront quitté la grande île) (image somptueuse, cependant – Jeanne Lapoirie, certes) (on pensait voir quelque chose qui nous relierait au Comanche de Caroline Diaz, mais en fait non – ou alors à peine)

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6 Comments

    J’espère que le dernier film de Robin Campillo est aussi fort que son « 120 Battements par minute » dans lequel Adèle Haenel montrait déjà un radicalisme qu’elle aura poussé jusqu’au bout avec courage et intelligence. 🙂

  • cinq ans de plus, un peu de lâcheté et de fatigue aussi et on se réveille trop tard pour marcher ‘non »
    et on admire les jeunots qu’on lit même trop en retard et peu

  • @brigitte celerier : votre amitié m’honore (et honore ce blog) – merci à vous

  • @Dominique Hasselmann : une héroïne,une vraie – comme Justine Triet. Merci à toi

  • merci Piero.

  • @caroline diaz : welcome…!