Pendant le weekend

2805 Vendredi 24 Mai 2024

 

 

 

je suis (un peu) comme Annie Ernaux : j’aime beaucoup quand, le matin, j’ouvre la radio d’État et que j’y entends de la musique (pré-enregistrée) – on n’a plus la foi dans le fait de gagner une grève – mais n’importe j’entends – je ferme le poste (ou je le laisse tourner)
ouvrant la fenêtre tout à l’heure, cinq oiseaux s’envolent et foncent loin vers un horizon brutal bétonné urbain mais rose et gris bleu – se posent sur l’imposante antenne ré-émétrice – discutent – dans le début du soleil du jour – acceptons en l’augure (de quoi, c’est un autre sujet)
hier marche en avant – courses réussites et patiences – lectures – mort dans l’âme quand même – images menues

je me rends compte qu’on ne lit que mal (je me rends compte que le boui-boui – bistrot – bouclard – gargote -troquet facture l’œuf mayo à 10 euros – ils sont d’ailleurs pluriel(même la mayo,ce qui me semble incongru), ceci devant peut-être expliquer cela ?) (attends voir : c’est instructif : un (une bise pour la charcuterie : gloire à elle – 19e quand même remarque…)

et puis le »sides » c’est tellement mignon, peut-être (5e les frites : ça va encore… ?)

je m’amuse – il s’agit du restaurant qui jouxte l‘hôtel de la poste (à l’intérieur d’icelui, une poste comme il se doit (celle du Louvre) plus des trucs et des machins, et un hôtel où une nuit vaut un smic – dans une chambre avec vue sur le « jardin »- formidable accueil des oligarques (Léo chantait « ah Paris je ne t’aime plus »- hein)

(c’est Bashung qui doit être content- où qu’il se trouve) (« un amour qui la flingue » dit-il…)

(Paroliers : Alain Bashung / Pierre Grillet / Vic Emerson)

une espèce de nausée

ai continué la marche – plus abordable

la vue le monde – les rues – les boulevards – je me suis souvenu des berlines convoitées dans mes débuts dans la vie (je ne pensais pas être à ce point perclus de nécessité de consommation – je vois une aston-martin (moteur merco) et voici les larmes qui coulent) – pitoyable – heureusement pour moi, ça passe, ça cesse, je me souviens de ce voisin qui possédait ce genre de caisse (merco diesel tsais) et qui occupait la profession nécessitant sans doute vocation impérieuse de voyageur-représentant-placier – je porte des lunettes de soleil pour cacher à la vue du pékin mon état débilitant – tout àl’heure,je donnema caisse

la rue, la poste – rue du 4 Septembre je crois bien – je marchai hier, mon Sébasto, cette république au rameau pacifique, le faubourg,ceci

c’est que je marche entre dix et demi et une heure – les prix sont nets – les gens déjeunent hors de chez eux – c’est loin pour rentrer à la maison – j’aimarché (la suite de la fricassée m’attendait – papardelles) – et vers trois heures, en route (séminaire) et ceci

jte rapproche, j’éclaircis, voici

B2TS qui radote mais décoré…

rien au ciné, rien dans le poste – lecture

 

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5 Comments

    les mayonnaises m’interrogent aussi (ou me donneraient un peu mal au coeur)
    et moi c’était la Berlinetta de Ferrari

  • Cohen charcute, bien noté !

    Mais « ta caisse » , tu la remplaces ou tu laisses définitivement tomber vu l’embouteillage maintenant permanent (et on a pas vu le pire avec les J.0….) ?

  • J’avais mis un « emoj » de voiture après « caisse », ce qui explique l’espace inapproprié, mais ton site n’en a pas voulu (Hidalgo gère en réalité beaucoup de choses !)… 🙂

  • @brigitte celerier :oui la berlinetta – oui. Merci à vous

  • @Dominique Hasselmann : en attente de remplacement mais les possibilités financières étant réduites, on risque de ne plus jouer dans la case « berline »… (cette si chère Anne Hidalgo… je l’aime bien (quand même)).Merci à toi, et mes excuses empressées pour le petit dessin. :°))