Pendant le weekend

44 novembre 1020

 

 

(ça n’arrête pas avec les emmerdements du fournisseur d’accès hébergeur ou quoi que ce soit d’autre – ovh en l’occurrence – qui se confond en excuses, certes, la « gêne occasionnée » – ces façons de parler…) j’avais rendez-vous avec apap pour boire un verre en bas du faubourg mais on s’est manqué – il a dû aller aux Templiers alors que j’étais au Temple d’or j’imagine – je suis parti remontant j’ai trouvé ceci

cohorte de couples (faudra s’arranger pour faire figurer aussi ceux d’un même genre) (ce que j’en dis) je montai la rue, doublai la librairie (fièrement intitulée « les nouveautés » – c’est beau comme de l’antique : il me semble parfois y voir quelque chose comme une épicerie – à ce propos il me semble que le livre issu de l’atelier d’écriture d’été sur la nuit est sorti – sans doute probablement cinq cents pages) j’avançai dans les rues et puis passai devant cette miniature

un noël (probablement en 64 ou cinq ou 3) je m’étais vu me faire offrir un genre de garage semblable (j’avais alors la conviction que la vie n’avait qu’un but : conduire une voiture laquelle tombe en panne ainsi faut-il la réparer (mon père travaillait dans un garage du bas de l’avenue de France, nommé le garage Robert – du prénom d’un de ses oncles) et s’y connaître en mécanique d’autant que l’auto roule sur des pneumatiques (accessoire le plus souvent utilisé en quadrige produit dans l’usine au nord de la ville et dont le salaire servi à mon père parvenait à subvenir aux besoins de cette famille-là)  : on reconnait en bas droite cadre un modèle réduit de Panhard, au milieu la traction (avant/moteur flottant/aérodynamique/cardans homocinétiques) et sur la gauche la Floride de chez renault) (on a une pensée amusée pour Carlos encore embastillé – une autre moins gaie des divers suicidés de Guyancourt) (tout est lié, tout se tient) le lendemain, revenant du travail, cette espèce de cadavre

pour s’en aller et se transporter vers l’institut national d’histoire de l’art en passant par le passage Choiseul vu qu’on avait à y faire cette image

depuis 1920, alors que le Lavrut lui

n’y est que depuis 22 – va comprendre – dans le même passage (en spéciale dédicace, évidemment, à la fille d’Amand forgeron à Billancourt – tout se tient, tout est lié) puis ce rappel à l’actualité dans le hall

pendant ce temps-là (un peu plus tard, dans le poste, entendu l’adresse du lieu : c’est ici

) le Chérif en question sortait de là (ce serait à la nuit, vers 9 heures) et n’allait pas tarder à tomber sous les balles de la violence légitime et on ne saurait rien de ses motivations… une chanson qui me vient

au cinéma Une affaire de famille (Hirokazu Kore-eda, 2018) (palmé doré à Cannes en mai dernier – Cate Blanchett présidente du jury) scénario en platine iridié, direction d’acteurs du même tonneau, les mômes magnifiques et le reste à l’avenant 

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3 Comments

    au fond c’est vrai, les automobiles ont une utilité…

  • La Floride, une si belle voiture, comme ressemblant à l’Etat américain que l’on pouvait imaginer…

    BFMTV aurait diffusé hier soir la chanson « I Shot the Sheriff » (Bob Marley) sur les images du terroriste tué à Strasbourg.
    La chaîne a présenté ses excuses (en boucle ?).

  • L’Amand et sa fille vous remercient bien !