Pendant le weekend

2666 Oublier Paris #113

 

 

 

 

il m’est apparu tout à coup que le fait de tenir un journal signalait ontologiquement (automatiquement, fatalement) une disposition (soumise) professionnelle (sinon amateure) à une corporation que, par ailleurs, j’agonis assez- celle de journaliste passeur.e-de-plats etc – je suis journalier et local donc – je fais suite à l’emprunt autorisé de JiBé afin d’y apporter quelques éléments d’histoire. Nonobstant le fait que l’enseigne ait pris souche en Seine-Saint-Denis (laquelle n’existe en temps (ou tant) que département que depuis la fin vingtième), j’ai laissé ma curiosité éclore en allant sur place par robot interposé – il est en effet rare que je me promène hors (out) muros (ce qui est probablement une erreur, à laquelle je me promets de surseoir ou remédier dès que possible – ça me laisse un peu de temps).

Or donc (et cessons là les bavardages) ici (une image – il existe, entre une foultitude d’autres, évidemment, un développement chez l’amie Emmanuelle C. traitant des tissus unissant mots et images qui donneraient aux uns la prééminence sur les autres : je n’y souscris point mais j’y pense souvent cependant – on remercie donc ici) – voici

le 93 de l’avenue n’est même pas indiqué (on note le 87 – rouge, fond jaune) mais ce sera tout. On remontera donc, sans doute remâchant cette ignare ingratitude, le cours de l’avenue – je n’ai pas pris sur moi de noter les quantièmes, mais je peux dire que cette avenue compte jusqu’au 199 les numéros impairs, lequel est attribué à cette buvette (en fait non, mais peu importe,je narre)

d’ici à là, quelques bâches – qui sont aussi parfois marquises – rouges (le rouge, le sang, le feu, le cœur ardent – « et puis voici le mien qui ne bat que pour vous » etc. etc) – après le chien, le chat

(le service rapide me semble un peu surfait (quel préjugé !) : c’est qu’il vante le garage mitoyen – c’en est un autre…) – un élément de collection

(très joli intitulé – traduit du turc, « père éternel »…) – parfois je rêve aux millions (mais je ne joue pas – c’est moi le gagnant de ce fait et non cette française qui me fait penser à cette ignominie de « france travail »)

cet autre élément d’une autre collection

(Orient, Balkans: tout un usage du monde) – mais on parvient à l’échoppe – tout est toujours nouveau comme on sait (ah le 199 est là : tant mieux)

et puis ici une option déterminante pour ce qui nous occupe (située au 132 ter)

mauvais raccord – levons la marquise : ici une image d’il y a quelques mois (on note, de plus, l’absence du vélo) (merco et lexus sont dans les abords…)

c’est donc que le VICTOR HU a chu

car enfin plus ancienne

je rapproche pour une lecture détaillée

où le THON est suivi du THÉ LÉGUMES SECS AMANDES PISTACHES NOISETTES
enfin à nouveau, ici, cernée de « Royalux »

(de l’autre côté de l’avenue le trust est en train de se constituer

)

Cet article dédié donc à celui qui, d’une part, naquit alors que son siècle (n’) avait (que) deux ans – mais surtout pour son Caramba ! d’un coup de feu qui passât si près que le chapeau tomba. Avec les compliments du rédacteur.

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2 Comments

    merci pour le sourire qui m’est venu
    (oh le go-bazar) au ton de ce billet

  • @brigitte celerier : merci à vous, surtout, et bonne suite