Pendant le weekend

3. Hôtels Modiano

3.

ici une flèche et Dora Bruder (pour se repérer un peu dans le dédale des dix romans) qui commence page 645; 

 

Roma, rue Caulaincourt (? : le numéro ne figure pas dans le texte)

augmenté de « Sacré-Coeur » (en bas, on ne le voit pas, mais à droite en tournant juste là, un escalier, et on est rue Frankeur) (à côté de chez Ginette), le même en 2008 :

ancienne nomenclature, hexagone sur fond bleu, le nouveau sur fond rouge, mais au carré

(c’est en 2014) il me semble rester avec ses deux étoiles et son voisin tapissier en diable.

Alsina, Paris 18 : pas simple à retrouver; l’enseigne « hôtel » a disparu mais c’est ici à Buenos Aires, la rue-avenue-boulevard je ne sais pas bien, Alfredo Alsina, complaisamment fournie par le robot, premièrement

l’indigène aux deux chiens; plus loin, sur le cours de la rue cet hôtel

Central, (55 euros ?) comme on voit, très bien; puis recherchant je ne sais plus exactement  on tombera sur cette image du 39 avenue Junot

qui fut l’hôtel Alsina (la chronique dit que là vivait Edith Piaf – après guerre probablement – et qu’elle s’y envoyait en l’air avec Yves Montand – quelle chambre, quel étage ? on ne saurait être plus précis…) (ce qu’on aperçoit en bas des escaliers à gauche, c’est la rue Caulaincourt) : les choses ont lieu dans le 18.

Terrass », Paris 18 (de 221e jusque 1100e)

(on appréciera droite cadre le type genre uber/taxi/chauffeur/larbin/prestataire de service/dlam uniforme) (on ne la discerne pas mais la barbe de trois quatre jours et les chaussures pointues, présent, contemporain) des chambres, vues imprenables sur le cimetière (la classe).

On passera ensuite à l’hôtel du Livre d’Or, 39 boulevard Ornano Paris 18 : non. L’hôtel n’existe pas (plus) (mais sous ce nom : certainement pas) les immeubles sont là, font en effet partie d’un ilôt/pâté de maisons, ici en triangle

le boulevard passe droite cadre; les parents de Dora Bruder vivaient là

ainsi qu’elle avant sa fugue – ici en 2014, là en 2008 – elle, c’était début des années 40 –

le marché, sans doute les mardis vendredis (je n’ai pas vérifié)

ici sans les clients (2008)

là avec eux (2016)

et ensuite on débarrasse

Donc, l’hôtel du Livre d’or : on est assez content de le savoir ici. Juste à côté, au 43 le cinéma -enfin, le bâtiment, c’est une épicerie à présent :

Vient ensuite l’hôtel sans précision de nom, 17 rue Bachelet Paris 18 (on n’en saura pas plus) : il n’existe plus, ici le 15

là, le 17 (garage) et le 19

Plus d’hôtel (on peut remarquer que le débarras des ordures est effectué par des hommes de couleur).

On en vient à l’hôtel Vin, 49 rue Polonceau Paris 18

qui n’existe probablement plus (l’immeuble de briques rouges est estampillé 47-49). Plus loin, on aura le 32, mais avant ceci ici : au 36, Louise Michel (j’écris ce qui est sur la plaque, le nom de cette femme héroïne de la Commune de 70, n’est pas visible à l’image) il est rappelé que  : (1830-1905) « Combattante de la Commune de Paris, vécut dans cet immeuble à son retour d’exil de Nouvelle Calédonie » (« exilée » ? envoyée au bagne oui, de 1871 à 1880, merci l’Etat dont la municipalité, ici, se fait la communicante et l’écho – édulcore, édulcore…- de refaire l’histoire, n’est-ce pas)

On passe, on n’oublie rien et on garde au coeur la trahison, habituelle, de l’institution.

Plus loin, donc, ici sans nom, 32 rue Polonceau Paris 18 : ici, donc aujourd’hui

mais si on regarde en 2008, c’est sans doute une photo à conserver

qui se transformera en 2012 en

un terrain vague, qu’il faudra combler (2012)

l’homme est à sa fenêtre (attend sans doute la poursuite des travaux ?), puis il n’y est plus, mais elle reste entr’ouverte

les travaux (2014) sont avancés, on  continue (et jusqu’à hier : image de 2015, fenêtre toujours entr’ouverte

) pour en arriver à 2016

Passer à sans nom  41 rue Pigalle

le voici en travaux s’intitulera « Trinité Haussmann » et tapera son 4 étoiles (ça c’est Paris, de nos jours); on est fondé à regarder un peu avant

c’est en 2008, il se nommait Trinité Plaza (60e), ne tapait « que » trois étoiles, voisinait avec un  » Hôtel villa Van Gogh climatisé’

qui se transformera demain – l’impasse Cité Pigalle , Jean-Baptiste – villa qui deviendra « Villa Bohême »

d’un goût assez douteux (mais on fait ce qu’on peut sans doute). Le Trinité Plaza reste tel qu’en lui-même.

Suite par le Primavera, Rue de la voie verte Paris 14 – rue qui n’existe plus, qui a été débaptisée en -il semble- rue du Père Corentin – du nom de Corentin Cloarec père franciscain assassiné par des Français pour son rôle dans la résistance en 1944. On va chercher un peu dans la rue, on trouve trois hôtel, le Numide

de l’Europe

et enfin le Virgina, au 66 de la rue

un trois étoiles

un peu trop chic sans doute pour le héros de « Accident Nocturne« . Mais point de Primavera, Printemps ou quoi que ce soit.

(le roman Le Voyage de noces : il est précisé quelque part par ici que l’auteur est en train d’écrire un roman portant ce titre, tout en continuant à mener ses recherches sur Dora Bruder; dans ce roman, donc, dès le premier paragraphe, on trouve le mot « hôtel »; de nombreuses occurrences se retrouvent aussi, notamment sur la Côte-d’Azur, sur-notamment à Saint-Tropez et à Juan-les-Pins. Cet aspect des choses fera l’objet d’un développement peut-être ultérieur) (3 bis, ou 6)

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