Pendant le weekend

2673 Lundi 22 Avril 2024

 

 

 

ce qui est le plus affreux dans ce cauchemar c’est qu’il reste standard – sans cri sans fureur – normal pour tout dire – (je ne le raconte pas ici par pudeur) – cependant le texte pour les villes en voix de l’amie Françoise Breton est prêt, fini, illustré, envoyé – ici des images parce que je n’en pris pas – trop froid venteux chiant – ce n’est qu’avril (et bientôt le départ) – des portraits automatiques et plus ou moins industriels – ici c’est à Kinshasa et c’est une image prise par un vrai (probablement) quelqu’un

continuée (panoramique)

et à nouveau, avec mouvement

(il fait presque jour à six heures – ce sont les plus beaux jours de la vie de l’année) (le voisin va partir)

ici le fleuve Congo – toujours vers Kinshasa suivant les pas de mon ami Olivier Hodasava, bientôt à son 3333ème jours de voyage – je pars ce soir-là – et puis cette image-ci – ici la légende :
Malcolm X rencontre des membres de l’Organisation de libération de la Palestine au Shepheards Hotel du Caire, le 15 septembre 1964 (UNC Press))

(je veux dire que je ne trouve pas ça marrant) (que des types; qui parlent probablement politique – celui qui trouve ça tellement drôle original est Malcolm X, furieusement assassiné  six mois plus tard – février 65 avec l’aide, très certainement, du FBI et de la police de New-York)) (au centre je crois Ahmed Choukairi, le premier président de l’OLP) – et puis

cette image (prise à Marrakech je crois bien, à 52 jours de chameau, soit une trentaine de kilomètres par jour) – c’est par là-bas – celle-ci due à Ahn Mat

incendie en ville, au Vietnam – des portraits-robots

aux Etats-Unis ici, là en Italie (peut-être bien à Milan)

l’illustration de La dolce vita (Federico Fellini,1960)

(Valeria Ciangottini) (pourquoi ce cadre noir, je ne sais pas bien mais le laisse) – enfin cette image que j’aime assez

il s’agit d’une photo de famille (posée hein) en l’occurrence, celle de Hiam Abbas – j’ai joint son agent, mais je reste morfondu et sans nouvelle… (j’aime assez m’amuser c’est vrai) et donc pour finir

on dirait Le Brady (je ne sais d’où je la tiens, peut-être de l’ex-libraire de la rue Jacques Cœur)

 

au cinéma Borgo (Stéphane Demoustier, 2024) une espèce de conte corse & pénitentiaire (happy end, générique de début assez vulgaire ce qui ne présage, en général, rien de bon) (et en effet…) (mais cependant deux beaux personnages, loyaux et catégoriques – Mélissa (dite Ibiza – marrant, non ?) et son mari, Djibril) (Hafsia Herzi qu’on avait croisée dans Le Ravissement (Iris Kaltenbäck, 2023) (mais qui joue dans le Héritage (Hiam Abbas, 2012) (comme quoi) commençant dans La graine et le mulet (Abdellatif Kéchiche, 2007) – avec de pareils débuts sous de tels auspices disons, on comprend qu’elle ne veuille guère sourire) et Moussa Manzali (dit Sam’s – aussi rappeur)) – le film a été primé au festival Reims Polar.

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2 Comments

    let même quand on tombe du lit à une heure indue, un rien affolée
    par ce qu’il faudrait faire et totalement déconnectée des affaires du monde… toujours salubre de passer ici

  • Bizarre, ces photos de Google non floutées.

    Beau portrait de famille avec Hiam Abbas… Pas vu ces films (la salle ressemble effectivement, par sa taille et la couleur des fauteuils, à celle du bd de Strasbourg avec son minuscule escalier conduisant au sous-sol).

    🙂

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