Pendant le weekend

Quatre cinq soixante cinq (an II)

 

ça a été la course pour aller chercher les affaires, les porter à la clinique revenir, aller aux impôts travailler un peu continuer la course, un verre avec apap au week-end, cette image-là en revenant de Charly airport by bus (11.50 e quand même – mais abonnement à l’année dézonné)

(il y a longtemps que je tente de capturer ce dinosaure – avec la Caravelle et le paquebot du nom de la patrie – enfin ce mot – des réminiscences des jeunes années – chanson du fou chantant je crois ? ou des Compagnons de la chanson) (des vieux trucs, laisse tomber) en allant chez l’égyptien, deux types morts de rire (gros mots en arabe comme si je ne les comprenais pas…) j’ai pris une bouteille de vin résiné (5.95, plus des noix de cajou, 2.50), croisé cette maison rose (auto-info : il en est une autre) et (me semble-t-il) vide promise sans doute à un avenir incertain -dommage une irruption de l’Italie dans la rue me fait du bien

– et puis ils ont voulu regarder le débat alors je suis parti (les invectivant, mais je les embrasse quand même en partant -la bouteille de vin blanc reste au frigo, le temps de revenir dimanche soir, peut-être) revenir

par les rues, des grappes de gens qui regardaient le foot, d’autres qui se marraient (loooool) (le froid la pluie, j’ai essayé de trouver les livres à Lucien mais ils ne sont pas encore arrivés, ça viendra) et la série des chaussures qui continue

pas de ciné (c’est que tout seul c’est un peu trop gris) mais dans la rue du 4 septembre une petite affiche sur un lampadaire indiquait un tournage « poursuite en moto » un numéro de téléphone de la production (Firstep si je me souviens, je n’ai pas appelé) devant le palais Brongniart (corbeille Gabin en président, tout le kit) cet aréopage de camions (une sorte de cirque cinéma)(cannes dans une semaine la montée des marches du nouveau président au bras sa première dame, jte fiche mon billet – fichtre…!)

(irrésistible la définition du wikitionnaire pour « aréopage » est illustrée ainsi :

  • « Tous les yeux se tournèrent vers nous avec réprobation. Entre les facéties de Milo et les emportements de Billie, je sentais bien que nous n’avions pas notre place au milieu de cet aréopage de stars et de milliardaires. (Guillaume Musso, La Fille de papier, 2011) c’est beau comme de l’antique, je ne changerai jamais…)

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3 Comments

    La maison rose, ce n’est pas rue Saint-Maur ?

    – Orly : Gilbert Bécaud ;
    – le paquebot France : Michel Sardou…

    – Guillaume Musso : belle référence ) :-))

  • oui belle la maison
    le débat une honte, et suis masochiste, en m’injuriant je suis resté tétanisée
    pire que tout ce qu’on pouvait imaginer…

  • @brigetoun : ouvrez-les yeux fermez la télé (tout à l’heure, une photo depuis le bus 69, en spécial dédicace demain ou un de ces jours…)
    @Dominique Hasselmann : non Rebéval.
    C’est pas à Orly mais à Roissy (
    on est prié de laisser les poubelles -type Sardou- avant de rentrer)
    (la référence à Musso est, en effet, du plus bel écho)