Pendant le weekend

MD & C 3

 

MD & C (Melville, Delon & Co)  est un feuilleton pendant le week-end librement inspiré du blog nourri par Yannick Vallet, lequel prévoit de remonter en octobre la route empruntée par Corey dans le début du film « Le Cercle Rouge » (on peut aider les finances de ce projet par une contribution ici). 

 

Prolégomènes du voyage entamé par YV dans les prochaines semaines, on a ici cherché l’emplacement du Relais route où s’arrête Corey pour déjeuner (à cette occasion, Vogel – Gian Maria Volonte – se glisse dans le coffre de la caisse (une Plymouth Fury III 1966, véhicule de JPM), se saisit du pistolet, puis fait ami avec Corey, et roulez jeunesse).

Le fait que l’autoroute ait supplanté la nationale à la fin des trente glorieuses (qui ne l’étaient guère que pour un patronat bientôt phagocyté par une finance prédatrice etc etc…) fait comprendre l’abandon de ce relais/restaurant routier du plus bel effet pourtant dans les images de cartes postales qu’on trouve sur le site Melville Delon et Cie. Et dans le film, lequel date de 1970 (photo Henry Decae, production Dorfmann père et fils) . De nos jours, l’endroit est déserté

Deux bâtiments enclos dans  des haies et semblant abandonnés, ce qu’ils sont : voici  le premier

et le deuxième :

Si on tourne autour (2007)

Pas mieux… En 2016 :

On voit que le promeneur ne pourra ici guère trop s’arrêter. Cependant un peu au nord, il y a cette entreprise :

qui vaut surtout pour le paysage des contreforts du Morvan je suppose, au loin, une scierie à ce qu’il semble.

addenda du 20/09/2017 vers 15h11 : ne vous inquiétez pas les grumes sont bien gardées

addenda 2 de 15h13 : en spéciale dédicace à Yannick Vallet, cette adresse téléphonique de chambre d’hôte du voisinage si d’aventure il se trouvait mal pris 

addenda 3 de 15h15 pour Dominique Hasselmann : si d’aventure tu as envie de te promener dans le coin en quad ou que sais-je… (le chien veille toujours aux bûches)

Indiqué juste avant d’arriver sur le site, mais par le nord,  ceci :

Or, en face, se trouvent ces deux brouettes artisanales :

posées devant une serrurerie

elle même jouxtant (zoom avant)

un snack-bar sandwich nommé le Coq Chantant (doit ouvrir tôt le matin)

on y trouvera frites et boissons. En face de cette officine, un garage qui ne tient plus vraiment lieu d’enseigne

mais de jolies images quand même de la « station du BelAir »

(cette image-ci date de quelques années) de nos jours il apparaît  désaffecté

L’image date de 2012 (on n’a pas mieux) (à vendre depuis bien des années)

En face, de la même façon, ou manière, ou désaffection, on ne trouvera plus de restaurant (Le Bel Air)

fermé, seule reste un panneau

d’assez jolie facture, qui appartient au snack d’à côté.

La suite au prochain numéro.

 

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3 Comments

    Pourquoi la marque des brouettes est-elle floutée alors que le nom du serrurier ne l’est pas ?

    Plus loin, on peut admirer l’inscription… lisible « RESTAURANTIT » (missa est).

    La politique d’images exécutée par « le robot » télécommandé par G****E manque pour le coup, et singulièrement, de netteté !!!

  • c’est assez son habitude (au robot)
    moi je m’insurge pour la sixième photo, bon il y a le Morvan deviné mais surtout des grumes et là pour une raison que je ne m’explique pas (atavisme ?) je vibre

  • @Dominique Hasselmann : que l’âme des robots repose en paix…!
    @brigetoun : je pose derechef quelques images de cette scierie, bien gardée (ainsi qu’une adresse pour l’ami YV – chambres d’hôtes les 7 nains – d’assez bon aloi…)