Pendant le weekend

1964 mardi pareil (26 octobre)

 

 

on perd des minutes de lumière et des degrés tandis que les alertes au réchauffement s’amoncellent aux côtés de celles qui prédisent un avenir réduit à sa plus simple expression – les milliardaires transhumains s’envoient en l’air en espérant faire migrer leurs progénitures – c’est l’hiver qui s’approche – dans son palais aux mille trois cents pièces le maître des horloges se repaît de sa victoire (wtf RTE en clair – autant maître des horloges que le petit cintré hypocrite) – il fait beau il fait doux mais frais – sortir, croiser ce petit métier (élagueur peut-être municipal sûrement)

marcher seul médire seul sentir les douleurs des pieds des hanches – la morsure du froid – je peine sur Norma – Barbara disait chantait « moi qui suis fille de l’automne, en somme  » alors ses couleurs

délice d’anchois au menu – peler les mona lisa – l’outrance sur la fin (la voix partie- il y avait eu une conjonction hier, où j’ai appris que le gros russe avait tourné sous la direction de Leconte Patrice (en mars avril sans doute) une adaptation du Simenon « Maigret et la jeune morte » – j’ai aimé Maigret comme Sherlock Holmes ou Harry Dickson) pas le gros russe, dommage (sortie 2022 dit la chronique)

– le « dernier » James Bond ? près de trois heures chez monsieur Pathé ? Fuck – Non plus (il paraît qu’il meurt à la fin en plus) (en dvd, quelle horreur) – les anchois achetés chez le portugais du marché (à l’huile 30e le kilo quand même) – tenté de faire acheter « du côté d’Orouët » (Jacques Rozier, 1973) par le JM vidéo de l’avenue (deux heures et demie, je ne suis pas certain d’en avoir le courage pourtant…) – c’est « Adieu Philippines » (1962, du même) qui n’était pas si mal – je viens de découvrir que Rozier s’appuyait dans ma mémoire comme un malade sur « La Rosière de Pessac » (Jean Eustache, 1968) (l’ennui en regardant ce film, en cours de ciné, jt’en parle même pas) (c’était le deuxième – il en a fait deux à dix ans d’intervalle) (Jean Eustache s’est flingué, ce con, un peu dans le même genre que Guy Debord – n’est-il pas plus simple de fuir que d’affronter ? je te le demande…)

la chanson « idées noires » du Lavilliers (spécial dédicace à l’EAÉ) en fond sonore d’une bande annonce (je ne me souviens plus, un film français – pas trop avec ce dernier vu (l’homme de la cave) on s’est dit « mais pourquoi on continue à aller voir des films français? » – « les Intranquilles » apparemment (on n’ira pas) (bipolaire semble-t-il)

si ça se trouve je n’aime plus le cinéma (tout a changé hein) (la force de vivre aussi) (un épisode (le 10, peut-être) de la maison[s]témoin pour demain quand même – y’a du boulot)

 

 

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6 Comments

    fuir ou affronter nul ne peut savoir ce qui a motivé la décision (si même décision il y a eu ou pulsion plus forte à un moment)

  • @brigitte celerier: oui, on peut en discuter, en effet

  • Tout ces Rozier (et ces arbres automnaux), ces Eustache, des cinéastes qui avaient une personnalité et n’étaient pas de simples illustrateurs (pas de noms, SVP) de romans de Balzac ou Zola… 😉

  • @Dominique Hasselmann: ou de Proust

  • Des idées noires comme celles de Lavilliers, j’en veux bien (vous connaissez mes faiblesses), et surtout quand il les chante avec Catherine Ringer grand merci

  • @L’employée aux écritures : (réponse tardive hein) il a quelque chose,le nanar (je l’aime bien aussi dans votre lien, Employée (merci) mais ses boucles d’oreille, non vraiment…!) (illes porte aussi ici, seul magnifique…)