Pendant le weekend

2582 Lundi 22 Janvier 2024

 

 

 

« les jours s’en vont/je me meurs » disait (à peu près) le poète – il a fallu toute la hargne et la détermination du monde pour aller battre le pavé (respiration plus accentuation des rhumatismes augmentée d’une paresse assumée : hier était l’anniversaire de l’arrêt du tabac (il paraît – mais qui m’a dit ça? – que Christophe (Aline, mots bleus etc.) fumait les cigarettes d’une même marque que le rédacteur : 20 ans sans cloper en attendant – « pour tout bagage », disait Léo, « on a vingt ans » et puis « on a l’expérience des parents/ on se fout du tiers comme du quart »etc) respiré-je mieux ? je crains que oui… – bah – l’ambiance n’avait rien – le parcours était con (on n’a pas su, on est descendu à Alma Marceau – on a traversé (il y avait là cette église dérisoire – on a croisé J&R – à moi qu’on ne dise R&J) (le vent coupait l’air au couteau – je reconnais, j’étais mal luné) ce fameux parcours devait se dérouler rive gauche, ce fut rive droite – les quais – une « manifestation » avec des agents partout – devant derrière à droite à gauche – des feux clignotants bleus – « la manif ? vous la verrez on ne sait pas par où elle passe »disaient-ils (ce sont gens appointés par nos impôts et notre taxe sur la valeur ajoutée, avec une politesse frisant le mépris : ce truc abjecte dans le regard) – ambiance à la hauteur de la loi – dégueulasse – on aurait pu chanter « on est là même si (ici ce que tu veux) veut pas nous on est là » – mobilisés – immobilisés – attendre – piétiner – loi scélérate – le pont (« mais c’était quand même beau » chantait Michel Jonasz)

il ne plut pas – ce qui est une bonne chose – on attendit (vidéo surveillance / contrôle au faciès / rien ne fut brisé)

beaucoup de monde – parfois des rires – parfois des chants – la statue de Winston C. et sa canne – celle de Charles D.G et sa meurtrière – les champs – back home – respiration comprimée, genoux et dos cassés – il faudrait garder chambre et lit et couette – il y avait là mouette(s) et clairon (on le voit mal)

 

jte rapproche

 

et pour terminer rougail (très réussie) saucisses et soupe le soir

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4 Comments

    Il est urgent de « réarmer » les ponts parisiens – en les bouclant une fois pour toutes de lourdes chaînes ou grilles – qui permettent à des foules inconscientes et vulgaires d’aller manifester contre les dits et édits du grand Manitou… 🙂

  • ici étions plus nombreux que prévu et très joyeusement bruyants (peut être parce que l’intérieur des jeunes concernés qui faisaient le plus de bruit était assez peu joyeux, pour les deux seuls anciens présents qui étaient parmi les OQTF encore pendants et pour les bénévoles c’était inquiétude et rage conscientes) mais en paix dans le calme du dimanche et donc sans regards noirs
    mais je ne sais pas si c’était, alors que je commence à me dire que vais mieux et que je devrais reprendre, le soin extrême que les bénévoles et les garçons prenaient de moi, jusqu’à me soutenir qui a une influence rétrospective, suis petite chose douloureuse et tremblotante ce matin (rire)
    Un peu rassérénée | navrée j’étais en vous lisant | pour vous par la dernière photo

  • @Dominique Hasselmann : le « réarmement » quelle idéologie abjecte… merci de passer

  • @brigittecelerier : nos artères… mais bravo pour vos initiatives et celles de Rosmerta – merci à vous