Pendant le weekend

2451 Vendredi 9 Mai 2025

 

 

 

on aurait dû partir mais on est resté sur place – marche sans doute mais sans objet – sans conviction – ici le #458 (vaguement mochtingue)

un assez joli soupirail (déjà posé sans doute – un hôtel particulier coin montalembert/bottin refait à neuf par quelque milliardaire intempestif) avec ses espèces d’étoiles qui évoquent je ne sais plus qui (Matisse, oui)

sur le pont du Carrousel dans le champ le(s) bateau(x)-mouche bondé(s)

la vue plus calme

le contrechamp surexposé : le pont des arts sous lequel un plongeur en attend un autre

ça ne fait rien – la cour du Louvre les gens qui miment des images de pyramide capturée (sans image), un beau soleil, un bel échafaudage contre le cube réfléchissant (on démonte peut-être)

puis vers le soir en allant au ciné de Romainville, sacrifier au rite avec une grande première marinière (on se perd en conjectures : mais qu’est-ce ? hareng ?moules ?crevettes?)

le suite nous est cachée inconnue obscure et ne le dira pas – au loin

dans le soir

 

 

au ciné donc La jeune femme à l’aiguille (Magnus Von Horn, 2024) (présenté à Cannes l’année dernière) noir et blanc à l’esthétisme expressioniste allemand d’il y a un siècle – une histoire »vraie » (brrr) (pleine de cris et de fureur) juste après la première guerre mondiale d’une jeune femme abandonnée enceinte par un patron qu’elle a cru aimer – le type s’excuse (la belle affaire…) – la fille tente de s’auto-avorter avec la fameuse aiguille du titre, rencontre là une espèce d’amie diabolique l’enfant est provisoirement sauvée (c’est une fille) – la musique est électronique, l’ambiance tragique, le propos probablement féministe : le patriarcat dans toute son horreur…

 

Share

2 Comments

    La dernière photo me plaît : comme un trouble volontaire. 🙂

  • dito Dominique

Laisser un commentaire