Pendant le weekend

Oublier Paris # 10

A mon père qui a disparu il y a trente huit ans aujourd’hui.

 

Je vais à pieds à République, fréquemment, en bas du faubourg du Temple, au17 faubourg du temple

puis au 11

faubourg du temple 2

racontent la dernière guerre. Le métro, plus loin, sur l’autre rive du fleuve, dans la

Huysmans

on trouvera au

huysmans 10

qui le connaît ?

Vellones

Et au 8

Huysmans 8

de la même rue

Victor Basch

tremblé parce que ces assassinats, sans doute, toujours m’étreignent…

Je me retourne, je me demande pourquoi, ces plaques, pourquoi ces formes, pourquoi cette mémoire ?

Plus loin, dans cette rue, ou une autre, je ne sais plus, ceci

bouche

plus loin encore, cette autre bouche

bouche huysmans

Que disent-elles ?

Descendre la rue de Rennes, prendre la

rue du sabot

on n’y trouve pas de plaque.

Prendre à gauche, la rue Bernard-Palissy qui débouche dans la

dragon

et au 18

camille sainte croix

que je ne connais guère.

Tourner à gauche, sur le

bvd saint germainil y aura, au

françois faure

qui certainement connaissait G.T., mon ami qui vit rue de Dunkerque.

Continuer, croiser la

rue des saints pères

qui marque la frontière du 6° au 7° arrondissement.

Au

st germain 177

du boulevard, une plaque.

Continuer.

Ici ou là, un

st germain bis

Rue du bac, entrer chez la fleuriste, un bouquet de roses pour ma tante, un peu plus bas

bac 44

il y manque un accent – dans cette maison vécut aussi un ministre des affaires étrangères du général (ici, il n’en est qu’un). Il me souvient, je ne sais d’où, le pigeon au truffes que mangeait Dédé chez Lasserre, de l’autre côté de la Seine.

A droite, passer devant les deux palaces.

Regarder les touristes prendre un petit déjeuner copieux, continental, hors de prix mais pas pour eux.

Et au coin de la

verneuil 2

qui nous replace où nous commencions, au faubourg, à la deuxième guerre mondiale, la résistance, l’armée, la mort.verneuil 1

20 ans…

J’en avais 19.

Je n’en sais pas plus.

Les fleurs données, j’ai retraversé le fleuve, repris le métro, recommencé mon travail, mon chemin, ma route. Bientôt, les vacances.

ciel houdin 200710

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1 Comment

    Un très bel hommage à un père qui peut être fier de sa fille…