Pendant le weekend

Dix sept cent neuf seize

 

(on a été frapper sur une vieille poêle – un wok tout pourri hors d’âge – devant la mairie hier soir – on devait être cinquante – on a vu qu’on était assez âgés quand même, quelques mômes mais peu de jeunes gens de 20 30 ans disons -ça n’importe pas trop pourtant) (une bonne quinzaine de photographes, soit un pour trois frappeurs, le film des casseroles au renseignement général – cette manie de nos jours, se faire des souvenirs ou les poster quelque part, me fait profondément braire) (je ne suis pas certain, pourtant, de faire vraiment autre chose)

palais de justice 1

J’ai déjeuné avec mes amis d’A. (c’est dans le neuf deux t’inquiètes) (pizze salades, lambrusco cafés, j’ai invité) et avant d’y aller, je suis descendu chercher le boulevard Victor Hugo

palais de justice 2

qui jouxte cette horreur (la justice est aveugle) (j’ai repensé à l’immeuble, coin boulevard Montparnasse- rue du Cherche Midi, ça se nomme imagine -institut de la recherche pour la génétique – financement téléthon j’imagine – ou quelque chose : une horreur architecturale du même ordre style énormité grenouilliste et bovine, prétentieuse, mais surtout laide à pleurer -un peu comme l’hôpital Necker juste voisin) puis revenant métro

derrière la gare 1

cette petite série de trois heures moins le quart

derrière la gare 2

(on voit mal l’heure) qu’on nomme « derrière

derrière la gare 3

la gare » à la blow-up (Michelangelo Antonioni, 1966)

derrière la gare 4

on cherche les personnages qui se cachent un peu

derrière la gare 5

ils sont encore là, à nouveau mais droite cadre, en bas

derrière la gare 6

celui là conduit son ambulance (fin) il  s’agit d’un amusement, d’une capture, ça c’est Paris aussi (la tourmente faite de ces meurtres – la jeune femme élue d’Angleterre, Jo Cox; les deux boites noires du vol disparu d’Egypt air; les deux personnes assassinées dans les Yvelines, ces flots ininterrompus de sang; parfois on voudrait décrocher -ça ne changerait rien- et oublier -ça n’y changera rien- pouvoir se reposer un peu mais non; Romain D.) (il est tard, ou tôt, dans la rue des gens chantent, probablement assez cuits) (je me suis acheté « L‘ombre d’une photographe, Gerta Taro » de François Maspero, lire – demain – c’est déjà là bientôt – je vais aller bosser, les bruits courent – unetelle pète une durite, une autre attend les résultats d’une biopsie, untel à qui la prod paye une chambre d’hôtel à l’ibis budget si j’ai bien compris, et toujours zéro nouvelle des merveilles du monde)

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