Pendant le weekend

Vingt sept onze – six cent trente neuf

 

 

 

OSEF complètement, c’est vrai aussi (je reconnais) mais c’est toujours un peu décevant quand les gens qu’on croyait, disons, bienveillants montrent un visage différent de celui qu’on imaginait : il ne faut, en l’occurrence, s’en prendre qu’à soi, certainement, qu’importe, qu’attend-on exactement du reste du monde ?

la photo est un art (?) difficile qui ne se prête pas (guère) à l’amateur (surtout s’il se trouve  équipé d’une espèce de succédanée d’ersatz d’appareil) (il sert, de plus, à téléphoner et sms aussi) (enregistrer planifier agenda en plus encore) (réveil matin) (montre de poche) (calendrier) : on allait chez ce vendeur de meubles en kit suédois – installé dans la banlieue nord pour ce magasin-là, et ses affaires avec la Pologne si  je n’oublie pas –  un dédale, un labyrinthe, une dépréciation de nos qualités humaines (dès l’entrée : envie de gerber et de s’enfuir en courant) mais, bizarrement (?) presque pas de tensions dans les relations (deux chaises à wtf monter soi-même, 24 couverts, des planches pour les bibliothèques, 6 verres à vin, quatre assiettes plates six à dessert, un vase, des cousins, une étagère qui pèse un âne mort et j’ai oublié les harengs)

et on a croisé cet avion-là (invisible, et pourtant capturé sans zoom, au contraire des deux autres images qui, elles, peuvent de ce fait se lire comme des épreuves difficilement mises au point – pour monsieur Chat, les Romain Bouteille, Coluche, et autres du Café de la gare mais surtout Chris Marker sont sur la rue du Renard) il fait froid, on sort du ciné (l’école, le centre à pompide, la puanteur des rues – c’est que ces rues-là empruntées par des voitures ou des autobus qui n’ont pas dix ans d’âge sont saturées de gaz, l’asthme français dont il semble que je souffre depuis mon arrivée sur ces terres en profite pour se manifester) ici l’arrêt des autobus

qui manque à peine de définitions

le site « analogos » de Francis Royo n’étant plus disponible (: oubli ou conscience, on ne sait), Laurent Margantin s’en est ému (moi aussi) – il reste cependant lisible et fréquentable ici (grâce à l’ami Joachim Séné qu’on salue) et donc merci à eux.

au ciné « Western » (Valeska Grisebach, 2017) estimable (mais sans doute trop long mal monté et écrit d’une façon bizarre – 3° de sa réalisatrice dit une chronique, il souffre d’une production probablement trop chiche, le chantier n’a rien de crédible disons) (si j’ai bon souvenir, le film d’un même titre de Manuel Poirier (1993 peut-être – non, 1997) avait bien d’autres qualités…) (elle aurait bien mieux fait de l’intituler « Eastern » – c’eut été plus à mon goût)

en dvd anglais « Bullitt » (Peter Yates, 1968) pas une ride – la transmission des photos par câble est sans doute un peu datée

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1 Comment

    Le petit avion dans le grand ciel, bien saisi !

    Ah, ce Bullitt, film incontournable – toujours pas vu, monté ou descendu « en vrai » les « rues de San Francisco » -… On ne s’en lasse pas !