Pendant le weekend

8 janvier 681

 

formidable lecture – il est temps de se préparer – ici décryptage par Johanna Siméant de notre présent.

Croisé ceci dans la rue, plus pour la photo que le sens

j’ai regardé autour de moi, il y avait du monde, l’hiver était à son comble, plus de deux ans après le cataclysme (mes objets dans le noir), le feu partout (notamment hier en Dvd « Les amants du Pont-Neuf » (Léos Carax, 1992) une vraie merveille – un peu excessive sur le début peut-être, ce frottement du crâne sur l’asphalte du boulevard Sébastopol, cette voiture qui roule sur cette jambe – mais tout ça n’est que fiction, on comprend bien), même s’il n’est que d’artifice comme dit le poète

il y avait ça (monsieur Bruce Lee) au mur quand on a déjeuné avant le départ de M. pour l’Inde

j’ai fini par décider ne pas me trouver au travail ce dimanche (marché, cuisine, bricolage, écriture du billet sur « Les bienheureux », lecture, repos) la veille j’avais été encore pensant aux miens et aux tiens allumer une lumière ici

il est trois et demi (4.11) , le sommeil une fois de plus m’a lâché, les rêves abondent pourtant, je me souviens de ce livre d’artiste (j’avais écrit le texte une nuit de Noël je me souviens, j’ai tout oublié) qui se terminait par « il fait doux Malou »  (« un verre, une pièce de l’eau » lithographies de Pascale Piron, un exemplaire sauvé du feu et de la suie toujours en sa boite rouge, toujours à la bibliothèque Forney je suppose, toujours chez ce libraire du boulevard Saint-Germain je suppose aussi)

in petto revient l’idée attrapée un jour par circonvolutions multiples et permutations circulaires de (copier – coller – illustrer) redonner sens à un autre journal, celui de deux mille huit (soit voilà dix ans, recadré, recoupé, redistribué – je ne comprends pas tout mais peu importe – je ne suis pas certain de continuer – cette année-là faite de tristesse et de désolation, et la suivante du même tonneau) (je me souviens que le trente octobre précédent disparaissait le grand-père des enfants, cérémonie repas et retour vers Babylone le soir même – je commets des erreurs, souvent)

sept janvier  zéro huit : « tu ne peux pas imaginer, quand il est mort, F., il avait les yeux ouverts, et d’un seul coup, tu ne peux pas imaginer, il était beau ! » ce soir ma tante quel hiver … !

le même jourtrente neuf cinq, elle tousse, ses bras fins et pâles, le petit débardeur à bretelles oranges, elle dort avec Hector et l’autre, offert par l’instit de maternelle. Hiver, fin des vacances. J’appelle le collège

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2 Comments

    Le feu et la pierre : les souvenirs sont parfois lourds à porter…

  • juste – (et merci aussi pour le lien !)