Pendant le weekend

1° novembre 976

 

 

il y a eu trois ans hier que tout partait en fumée dans l’appart – ça va un  peu mieux, tout est perdu – presque – on a froid on bosse on s’en fout on va partir quelques jours – au faubourg ça bosse aussi

le monde est un tel égout qu’on n’en parle même pas

(détail au plafond du métro) (reçu de bonnes nouvelles du Chasse-Clou)

au cinéma « Lost highway » (David Lynch, 1997) complaisant dans l’abject (générique en asphalte) (je ne suis pas sûr d’aimer ce cinéma-là, mêmes’il s’agit d’un film de genre – polar, thriller, violence sang sexe pour paranoïaque)

en repassant pour aller au métro (hier soir ils (et elles) s’étaient plus ou moins grimé.e.s pour sembler des images morbides laides et moches (comme c’est amusant…!) : c’est sans doute ce qui caractérise cette fête plus ou moins anglo-saxonne, ce cynisme et cette tentative de domestiquer la mort, ou ce qu’on voudrait qu’elle représente, une fois dans l’année : pour le reste du temps, on n’y pensera plus – on fait dans la catharsis, mais malheureusement, ça ne peut pas marcher.

Bon pont s’il se peut.

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3 Comments

    merci pour les nouvelles (même elliptiques) de Chasse-clou (le vois passer citant articles plus ou moins politiques de temps en temps quand je fais un petit tour twitter)
    quant à Hallowen je persiste à ignorer
    (mais tristesse persistante également pour le sinistre)

  • Cet Halloween me sort par les yeux…

    Un film ( le Carpenter), ça va, mais des millions d’imitateurs dans les rues, bonjour les dégâts !

    On regrette les convois funéraires à pied, où il fallait « se tenir ». 🙂

  • à vous deux brigetoun et Dominique, (et aux autres) merci du passage